"Dans le cadre de son programme Femmes et VIH, le planning accueille, informe et accompagne les femmes séropositives. le Planning anime aussi des groupes de paroles et peur réaliser le suivi gynécologique des femmes concernées par le vih et d'autres IST". Affiche "Femmes & VIH" réalisée à l'intention de toutes les ADs du Planning à l'occasion de la journée mondiale de luttre contre le sida (1er décembre). Cette affiche est un appui aux actions menées sur le terrain enrayer cette épidémie mais aussi pour aider et soutenir les femmes concernées par le VIH.[-]

Mémoire du certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsable d'unité d'intervention sociale.
Un arsenal législatif a été institué pour renforcer la répression et la prévention des violences commisses au sein du couple et améliorer la protection des victimes. Dans le même temps, une prise en compte de la réalité et de la complexité de ces violones a amené les pouvoirs publics à s'intéresser au suivi social et psychologique des auteurs. Pour prévenir la récidive des violences, le stage de responsabilisation, mesure pénale alternative aux poursuites, a été instauré en aout 2014. L'association socio-judiciaire qui m'a accueillie et m'a positionnée comme cadre du service pénal a mis en place le stage de responsabilisation depuis 2015. Ce mémoire décrit les investigations et le diagnostic partagé avec l'équipe sur l'analyse de la mise en œuvre de la mesure et ses conséquences pour l'accueil et le socio-judiciaire des participants. De nombreuses difficultés ont été discutées, telles que l'absence de communication, de sollicitation de l'équipe pour contribuer à cette mesure, la méconnaissance de partenaires pour l'orientation des personnes accompagnées.[-]

Ce mémoire s'intéresse aux pratiques de récit de vie au Planning Familial et à l'écoute de ces récits dans une approche militante féministe et centrée sur la personne. Le souci qui guide cette réflexion est celui de réduire les effets de pouvoir inhérents aux rapports écoutée/écoutante. Ces effets sont amplifiés par l'inscription du rapport écoutée/écoutante dans un contexte institutionnel et par les positions sociales des protagonistes. Cette démarche de réduction des risques de pouvoir de la CCF, présuppose d'effectuer un état des lieux des pratiques de récit de vie dans et en dehors du PF, mais également une réflexion critique sur les enjeux d'oppression et de lutte qui traversent les productions de récits de vie ou d'expériences. Ce travail s'appuie sur mes expériences d'observatrice et/ou d'écoutante au planning13 et dans un centre de planification à Marseille. Le partage de situations d'entretiens avec récit de vie permet de développer la pertinence de l'approche centrée sur la personne dans une démarche critique et féministe. [-]

Des ateliers et des tables rondes ont permis d'aborder différentes thématiques avec les femmes concernées (qu'elles soient séropositives et/ou co-infectées par une hépatite) :
- Les nouvelles stratégies de prévention
- Le traitement comme prévention
- Pénalisation et criminalisation
- Santé sexuelle et addictions
- Suivi gynécologique & la qualité de vie
- Anciennes et nouvelles contaminées : un combat à partager
- Prévention chez les femmes co-infectées
- Aborder la sexualité et la prévention avec les adolescent-e-s séropositif/ve-s ou ayant un/des parents séropositifs.[-]

Le mariage forcé est une violence en soi. Les droits de choisir leur vie, leur maternité, leur sexualité, sont ceux qui ont sucité les luttees les plus fortes du mouvement des femmes. Ce livre, à l'initiative du Planning Familial est un outil pédagogique pour lutter contre les mariages forcés, et la volonté de transformer les comportements et les moeurs. Plus de deux cent participants, jeunes adultes et adultes ont contribué à sa création avec l'affirmation de dire "non" aux mariages forcés. [-]

I. L'accueil des personnes victimes de violences sexuelles intra ou extra familiales au MFPF 49
1.1. Le MFPF et les violences
1.2. La première rencontre
1.3. L'accompagnement dans un suivi
1.4. Etre à l'écoute en dehors du cadre de l'entretien
1.5. Le réseau local d'aide aux victimes

II. De l'accueil individuel à l'action collective
2.1. En réponse aux demandes : créer un groupe de parole
2.2. Le groupe de parole : mode d'emploi
2.3. Etre animatrice de groupe
2.4. De l'importance du financement de l'action [-]

Les Centres parentaux accueillent des familles en difficultés sociales avec pour objectif de les accompagner vers un mieux-être et soutenir la parentalité. La grande majorité des parents sont des femmes isolées, victimes de violences conjugales ou/et de violences liées à un parcours migratoire compliqué. L'accompagnement et le « traitement » de ces violences est prioritairement individuel et l'approche groupal rencontre quelques résistances. Cet écrit interroge les raisons et les conséquences de ce « vide » éducatif et propose des pistes de travail pour une Conseillère conjugale et familiale et l'équipe d'accompagnement.[-]

Une victimologue anime un groupe de parole qui rassemble des auteurs de violences intrafamiliales. En attente de jugement ou de réinsertion, ces hommes dévoilent peu à peu leur vécu, les certitudes qui les animent, parlent de leurs failles, de leur besoin de dominer et de punir, des amitiés qu'ils développent dans leur foyer spécialisé... Au fil des ateliers, confrontée à leurs expériences et à leurs propos parfois dérangeants, l'autrice s'interroge sur sa propre histoire. Qu'est-ce qui a pu la conduire à écouter ces hommes ? Qu'en est-il des violences qu'elle-même a vécues, en tant qu'enfant, que femme, que mère ? Comment les pousser à reconnaître et assumer leur passé violent puis à se reconstruire autrement ?
Au cœur des débats contemporains, ce livre, inspiré des multiples expériences vécues par Isabelle Seret, permet de brosser ce qui « fabrique » un auteur de violences. Entrer dans l'histoire singulière de chacun d'eux et comprendre ce qui produit la violence. Ici, l'objectif est politique pour tenter de mettre fin à ce qui ne devrait pas être.[-]

Dans ce cinquième numéro de La Déferlante, nous proposons d'explorer le champ de la parole, au prisme des hiérarchies et des logiques de dominations qui le traversent. Parler, c'est bien sûr occuper l'espace sonore, mais aussi l'espace social. C'est un enjeu entre personnes valides et non valides, un marqueur de classe, de race et de genre.
À découvrir dans ce dossier :
— « Je parle, tu parles, nous nous libérons » une enquête sur les groupes de parole comme outil politique signée Mathilde Blézat
— «Trouver sa voix » un reportage de Marion Pillas
— « Et ne sommes-nous pas des filles ? » un récit de Axelle Jah Njiké
— « On ne peut plus rien dire » L'histoire d'une expression avec Thibault Grison
— «La fabrique des orateurs » un focus sur l'éducation à l'oralité par Louise Tourret
— « L'amplification pour se faire entendre » un contrepoint d'Élise Thiébaut[-]

Cet ouvrage est né d'une demande faite par le Comité départemental d'éducation pour la Santé du Gard (CoDES 30) d'un outil pour travailler en contexte interculturel avec des publics réunis lors d'actions d'éducation pour la santé, pour la prévention ou pour la promotion de la santé. Les équipes ressentaient le besoin d'un outil spécifique pour travailler avec des publics d'origines culturelles diverses, de façon à prendre davantage en compte le contexte interculturel qui est le leur dans les propositions qui leur sont faites de devenir acteurs de leur santé.
Photolangage® est un outil qui permet, non la transmission d'informations, mais la réflexion et la participation de chacun dans un travail de groupe, en se basant sur sa propre expérience.
Explorer la place de la culture dans la démarche de santé, c'est devoir prendre en compte les différentes identités culturelles afin que les interactions entre les personnes créent une dynamique positive, dans le respect de la diversité, de la complémentarité des différences, en vue d'une meilleure humanisation des soins, de l'éducation pour la santé et de la prévention.[-]

L'éducation à la vie affective et sexuelle est un thème récurrent depuis le début du XXe siècle. C'est après la Première Guerre mondiale que des séances d'éducation sexuelle ont été proposées aux couples afin de repeupler la France – il s'agissait alors de prévenir les maladies dites vénériennes. Puis des associations ont mis au point des cours afin d'enseigner aux jeunes le bon usage de la contraception dès la fin des années 1960. Dans les années 1980, à nouveau il fut question de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles : le vih a conduit à ce que les sujets porteurs de ce virus se saisissent eux-mêmes de l'information et en informent les autres. Il arrivait que l'information soit dispensée par les pairs puis reprise par des équipes pluridisciplinaires. Dans ce numéro de l'été 2020, l'éducation à la vie affective et sexuelle sera au centre des thématiques des auteurs. Que ce soit avec des enfants en maternelle, dans un but de travailler sur les violences intrafamiliales, avec des collégiens en pleine puberté ou avec des adolescents, des conseillères conjugales et familiales, professionnelles amplement formées et supervisées dans ce champ de leurs compétences, témoigneront de leur activité sur ce thème. Un médecin et une infirmière exerçant en centre de planification et d'éducation familiale développeront leur réflexion menée à partir de leur co-expérience d'intervention dans des classes.[-]

Dans Traiter les psychotraumatismes (Gérard Lopez éd. 2020)
La pratique de se réunir entre femmes d'âges, d'origines, de milieux économiques et sociaux divers, pour réfléchir et agir solidairement face aux inégalités et discriminations faites aux femmes a été fortement développée dans le Mouvement des femmes au cours des années 1970. Cette initiative féministe a permis la prise de conscience collective à la fois de l'oppression des femmes et de leur force lorsqu'elles s'organisent pour y mettre un terme. Les groupes de parole ouverts aux femmes violentées se fondent sur la même démarche. [-]

Les violences dans le couple sont enfin mises en lumière sur la scène nationale. Ces violences conjugales se sont affirmées dans les paroles recueillies auprès de quelques 800 hommes, punis ou en voie de l'être pour ce délit. C'est en les accompagnant dans les groupes de paroles psychothérapeutiques, à l'AVAC à Toulouse depuis 2002, que nous les prenons aux mots. Aux maux aussi. Cet éclairage spécifique de la violence dans le couple, à partir des paroles d'hommes qui en arrivent à ce délit, est une contribution positive indispensable dans la "lutte contre les violences faites aux femmes".[-]

Ce mémoire s'attache à questionner le positionnement professionnel qu'une Conseillère Conjugale et Familiale pourrait adopter dans la perspective d'un accompagnement de groupe de personnes malades. Il vient questionner les compétences d'animation de groupes de paroles et de groupes informatifs à propos de la santé sexuelle acquises par la formation en conseil conjugal et familial et tente de repérer ce qui est actuellement mis en place par les institutions de santé dans l'accompagnement et l'écoute des personnes malades. A partir d'une observation du fonctionnement des groupes de paroles et des séances d'éducation thérapeutique du patient, j'ai voulu comprendre pourquoi ces modalités d'accompagnement produisent à mon sens une individualisation de l'épreuve de la maladie et une responsabilisation personnelle dans les processus thérapeutiques. Face à ce constat, j'ai eu envie de mobiliser des éléments théoriques pour analyser cette orientation des politiques de santé, notamment grâce au travail féministe de Judith Butler sur la vulnérabilité et la précarité corporelle et à la lecture sociologique de Didier Fassin sur le travail social et l'écoute. C'est également en réalisant des entretiens avec des professionnel·les de santé et des personnes pairs que j'ai pu mieux saisir les objectifs de ces dispositifs d'accompagnement, et pourquoi ils semblent mettre de côté l'importance du collectif et des relations sociales dans les perspectives de soin. Les mouvements de malades issus de la santé communautaire, les mouvements de santé des femmes et la psychothérapie institutionnelle sont des exemples de démarches qui vont traverser ce mémoire : d'une part parce qu'ils réenvisagent les relations thérapeutiques entre professionel·les et malades, d'autre part parce qu'ils mobilisent des cadres pertinents pour former des collectifs de soin. Leurs réflexions sur le savoir médical et la possibilité de l'enrichir grâce aux expériences et aux connaissances des personnes malades elles-mêmes m'ont également permis de réfléchir à la notion politique d'empowerment et aux enjeux féministes et d'éducation populaire relatifs au décloisonnement des savoirs scientifiques. C'est dans la dernière partie que j'ai plus spécifiquement voulu interroger le travail de la Conseillère Conjugale et Familiale et l'enjeu d'une plus grande reconnaissance de ce métier. La notion féministe de care y est interrogée pour voir si on peut envisager certaines compétences d'une CCF comme gestes de soin, et également pour saisir l'importance des notions de santé et d'accompagnement dans ce métier. L'animation de groupe y est aussi travaillée et j'ai voulu imaginer ce qu'il serait possible de réaliser avec des collectifs de malades, tout en gardant à l'esprit les limites et les contraintes qui peuvent mettre à mal ce genre d'accompagnement. Ce mémoire se voudrait aussi être une mise en lumière des perspectives féministes pour une plus grande égalité d'accès aux soins, une alliance des corps précaires face aux politiques de santé de plus en plus discriminantes, pour une plus grande reconnaissance des métiers du soin et de l'importance sociale des relations de care.[-]