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Documents Population / INED 297 résultats

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P 18 ; Bulletin trimestriel de l'INED

Revue trimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques (INED)
27, rue du
France
2

édition française


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- n° 625
Cote : P w
Il y a 30 ans, 179 pays s'entendaient sur un Programme d'Action sur les droits sexuels et ­reproductifs lors d'un évènement majeur en démographie : la Conférence du Caire de 1994. Où en est-on aujourd'hui en termes de contraception, d'avortement, d'accouchement ou de lutte contre l'infertilité ? Les autrices dressent un bilan mondial des avancées et des inégalités dans ces domaines, pointant les progrès restant à accomplir.

SANTE SEXUELLE ET REPRODUCTIVE ; CONFERENCE DU CAIRE ; MONDE

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Vivre en marge du mariage. Le célibat tardif des femmes à Lomé (Togo) collectif | Population / INED janvier - mars 2024 H

Revue (VIE FAMILIALE ET RELATIONNELLE)

vol. 79 - n° 1 - pp. 111-141
Cote : P 18
Comme dans d'autres capitales africaines, les données des enquêtes démographiques indiquent une augmentation du célibat tardif féminin à Lomé, au Togo. Cet article analyse, à l'aide de données qualitatives collectées entre 2011 et 2019 à Lomé, les situations sociales de femmes qui approchent, ont ou dépassent la trentaine et qui n'ont jamais été mariées. Il montre qu'une catégorie de femmes, urbaines, souvent diplômées du supérieur et/ou indépendantes économiquement, se marient de plus en plus tardivement, car elles aspirent à d'autres formes de réalisation sociale avant et en plus du mariage, dans un contexte où la compatibilité du mariage et du travail reste difficile à plusieurs niveaux. Celles qui ne veulent pas se marier et l'assument sont rares : la plupart des femmes aspirent au mariage ou se résolvent à le faire pour se garantir une forme de tranquillité sociale. En plus de la hausse de la scolarisation, c'est bien la volonté d'autonomie – entre autres financière – dans un contexte social où les conditions de vie et d'emploi des hommes se détériorent, qui complexifie l'entrée en union de femmes dont l'indépendance déstabilise les normes de genre.[-]
Comme dans d'autres capitales africaines, les données des enquêtes démographiques indiquent une augmentation du célibat tardif féminin à Lomé, au Togo. Cet article analyse, à l'aide de données qualitatives collectées entre 2011 et 2019 à Lomé, les situations sociales de femmes qui approchent, ont ou dépassent la trentaine et qui n'ont jamais été mariées. Il montre qu'une catégorie de femmes, urbaines, souvent diplômées du supérieur et/ou ...[+]

AFRIQUE ; TOGO ; FEMME ; MILIEU URBAIN ; CELIBAT ; MARIAGE ; TRAVAIL ; DEMOGRAPHIE ; AUTONOMIE ; RAPPORTS HOMME-FEMME

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vol. 78 - n° 3-4 - pp. 467-500
Cote : P 18
En France, l'approche statistique conventionnelle met l'accent sur le critère de la résidence principale pour définir le statut de beau-parent. Ce choix invisibilise la situation de nombreuses femmes qui, sans avoir les enfants de leur conjoint à temps plein chez elles, sont pourtant impliquées dans leur prise en charge. En s'appuyant sur l'exploitation de plusieurs enquêtes, cet article interroge ces différences de genre, en analysant les profils de beaux-pères et de belles-mères selon le temps passé dans le même logement avec les beaux-enfants et ce qui est fait durant ce temps partagé (répartition des tâches parentales). Il montre que le temps passé par les enfants au domicile ne correspond pas à un profil social particulier de beaux-pères (à l'exception des cas de résidence alternée) tandis que celui des belles-mères est, a contrario, très fortement distinct selon le temps qu'elles passent avec leurs beaux-enfants. Quand ces derniers sont présents au quotidien, les belles-mères prennent davantage en charge les tâches parentales contraintes tandis que les beaux-pères y sont moins impliqués. La présence des enfants n'a donc pas les mêmes effets pour les beaux-pères et pour les belles-mères, révélant ainsi les inégalités sociales et de genre qui se jouent dans les recompositions familiales.[-]
En France, l'approche statistique conventionnelle met l'accent sur le critère de la résidence principale pour définir le statut de beau-parent. Ce choix invisibilise la situation de nombreuses femmes qui, sans avoir les enfants de leur conjoint à temps plein chez elles, sont pourtant impliquées dans leur prise en charge. En s'appuyant sur l'exploitation de plusieurs enquêtes, cet article interroge ces différences de genre, en analysant les ...[+]

FAMILLE RECOMPOSEE ; FRANCE ; DEMOGRAPHIE ; FEMME ; RELATIONS PARENT-ENFANT ; VIE FAMILIALE ET RELATIONNELLE ; CHARGE MENTALE ; PARENTALITE ; EDUCATION PARENTALE

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vol. 78 - n° 2 - pp. 192-336
Cote : P 18
Tester des représentations sociales sur la famille nombreuse et la natalité, évaluer une politique en leur faveur : une enquête en 1942
L'enquête natalité de 1942. Photographie biopolitique de la France en plein tournant démographique
Les jeunes enfants omis du recensement français à la lumière des données appariées
Le temps passé sans vivre en couple : une analyse au fil des générations en France

FAMILLE ; NATALITE ; DEMOGRAPHIE ; FAMILLE NOMBREUSE ; ASPECT SOCIO-CULTUREL

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vol. 78 - n° 1 - pp. 29-50
Cote : P 18
À partir de l'étude de la pratique contraceptive du retrait, cet article analyse les difficultés méthodologiques que rencontrent les chercheurs et chercheuses se confrontant à des objets dont la mesure peut être difficile, qu'ils soient invisibilisés ou stigmatisés. L'article propose d'abord de revenir sur les études ayant cherché à déterminer la prévalence du retrait en France jusqu'aux années 1960, puis interroge les ressorts de la construction progressive de la stigmatisation de cette pratique par l'Église, puis enfin par le biais de la médecine et du fait de son statut de pratique sexuelle. En s'appuyant sur la comparaison de neuf enquêtes quantitatives menées en France depuis les années 1970 ainsi que sur une bibliographie internationale, il propose des éléments de réflexion méthodologique pour cerner au mieux cette méthode contraceptive qui souvent n'est pas considérée comme telle par les enquêté·es, ou dont l'utilisation est cachée. Pour ce faire, il revient sur la manière la plus efficace de poser la question de cette pratique (formulation, vocabulaire employé, question de rattrapage), mais il éclaire également l'importance d'une réflexion sur la temporalité pour donner au mieux sa place au retrait dans une « mosaïque de méthodes » plus efficaces qui peuvent le dissimuler au profit d'une unique « méthode principale ».[-]
À partir de l'étude de la pratique contraceptive du retrait, cet article analyse les difficultés méthodologiques que rencontrent les chercheurs et chercheuses se confrontant à des objets dont la mesure peut être difficile, qu'ils soient invisibilisés ou stigmatisés. L'article propose d'abord de revenir sur les études ayant cherché à déterminer la prévalence du retrait en France jusqu'aux années 1960, puis interroge les ressorts de la co...[+]

CONTRACEPTION ; RETRAIT ; METHODE DE CONTRACEPTION ; ETUDE ; RECHERCHE SCIENTIFIQUE ; DEMOGRAPHIE

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vol. 77 - n° 4 - pp. 615-644
Cote : P 18
La question des violences conjugales s'est inscrite à l'agenda politique après de nombreuses mobilisations féministes et la diffusion de résultats de la recherche en sciences sociales. De manière implicite, ces violences renvoient à celles qui se produisent dans le cadre de couples hétérosexuels, dans un contexte de domination masculine. Mais qu'en est-il dans d'autres configurations conjugales, par exemple quand les femmes sont en couple avec une autre femme ? En mobilisant l'enquête Virage de l'Ined, l'auteure s'intéresse aux violences conjugales que les femmes déclarent avoir subi de la part de leur(s) partenaire(s), homme ou femme. Cette démarche met en évidence une construction genrée de la violence conjugale en rendant compte de la diversité de la fréquence et des formes de violence déclarées par les femmes selon leur expérience conjugale et sexuelle.[-]
La question des violences conjugales s'est inscrite à l'agenda politique après de nombreuses mobilisations féministes et la diffusion de résultats de la recherche en sciences sociales. De manière implicite, ces violences renvoient à celles qui se produisent dans le cadre de couples hétérosexuels, dans un contexte de domination masculine. Mais qu'en est-il dans d'autres configurations conjugales, par exemple quand les femmes sont en couple avec ...[+]

VIOLENCE AU SEIN DU COUPLE ; FEMME ; LESBIANISME ; BISEXUALITE ; HETEROSEXUALITE ; DEPOT DE PLAINTE ; GENRE ; ASPECT SOCIOLOGIQUE

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vol. 77 - n° 3 - pp. 411-437
Cote : P 18
Un emploi et un revenu stables sont souvent des prérequis pour décider de devenir parent, tout comme celui d'avoir un emploi. Dans le contexte français où l'activité professionnelle des deux conjoints est répandue, est-ce autant déterminant pour les hommes que pour les femmes ? Les caractéristiques de leurs emplois jouent-elles sur la décision d'avoir un premier enfant et son calendrier ? À l'aide de données administratives longitudinales très riches, l'auteure décrit comment les situations professionnelles et les revenus relatifs des conjoints accélèrent ou ralentissent l'arrivée du premier enfant en France, et mettent en évidence des résultats originaux sur les couples ayant des revenus similaires.[-]
Un emploi et un revenu stables sont souvent des prérequis pour décider de devenir parent, tout comme celui d'avoir un emploi. Dans le contexte français où l'activité professionnelle des deux conjoints est répandue, est-ce autant déterminant pour les hommes que pour les femmes ? Les caractéristiques de leurs emplois jouent-elles sur la décision d'avoir un premier enfant et son calendrier ? À l'aide de données administratives longitudinales très ...[+]

PARENTALITE ; PREMIER ENFANT ; ASPECT SOCIO-ECONOMIQUE ; ARTICULATION VIE FAMILIALE ET PROFESSIONNELLE ; EGALITE FEMME HOMME ; TRAVAIL

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L'immigration chinoise en France ATTANÉ Isabelle | Population / INED avril - juin 2022 H

Revue (SOCIETE)

vol. 77 - n° 2 - p. 229-262
Cote : P 18
La population immigrée originaire de Chine représente aujourd'hui un peu plus de 100 000 personnes en France, d'après l'Insee. Le dynamisme économique de cette population est souvent mis en avant. Toutefois, cette immigration, qui s'étale tout au long du XXe siècle et s'amplifie depuis une quarantaine d'années, reste encore mal connue. En s'appuyant sur l'ensemble des données démographiques et administratives disponibles mais rarement exploitées, l'auteure apporte un éclairage inédit sur les flux migratoires et l'évolution des caractéristiques sociodémographiques de la population originaire de Chine.[-]
La population immigrée originaire de Chine représente aujourd'hui un peu plus de 100 000 personnes en France, d'après l'Insee. Le dynamisme économique de cette population est souvent mis en avant. Toutefois, cette immigration, qui s'étale tout au long du XXe siècle et s'amplifie depuis une quarantaine d'années, reste encore mal connue. En s'appuyant sur l'ensemble des données démographiques et administratives disponibles mais rarement e...[+]

FRANCE ; CHINE ; FEMME MIGRANTE ; ILE-DE-FRANCE ; JEUNE FEMME

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vol. 77 - n° 1 - pp. 53-76
Cote : P 18
Dans le monde, les femmes sont globalement plus touchées que les hommes par la pauvreté. Les mesures actuelles de la pauvreté monétaire sont-elles adaptées pour évaluer cette pauvreté de chacun des sexes ? Souvent mesurés au niveau du ménage, les indicateurs de pauvreté masquent des situations individuelles lorsque les ressources du ménage sont inégalement réparties entre ses membres. On peut être pauvre dans un ménage qui ne l'est pas, c'est particulièrement le cas des femmes. S'appuyant sur les travaux critiques des recherches féministes, Irène Berthonnet questionne la pertinence des indicateurs communs de pauvreté monétaire dans les pays du Sud et du Nord, montre la nécessité de mieux rendre compte de leur nature sexuée et explore des indicateurs alternatifs.[-]
Dans le monde, les femmes sont globalement plus touchées que les hommes par la pauvreté. Les mesures actuelles de la pauvreté monétaire sont-elles adaptées pour évaluer cette pauvreté de chacun des sexes ? Souvent mesurés au niveau du ménage, les indicateurs de pauvreté masquent des situations individuelles lorsque les ressources du ménage sont inégalement réparties entre ses membres. On peut être pauvre dans un ménage qui ne l'est pas, c'est ...[+]

FEMME ; PRECARITE ; EGALITE SALARIALE ; EGALITE FEMME HOMME ; COUPLE

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vol. 76 - n° 1 - p. 155-192
Cote : P 18
Cet article analyse la répartition des tâches domestiques au sein des couples selon le statut matrimonial. Il montre l'évolution de la division sexuée du travail en France à partir des enquêtes Emploi du temps (1985, 1998, et 2009). En 1985 et 1998, les femmes mariées réalisaient une part plus importante des tâches domestiques que les femmes vivant en union libre. Les différences de caractéristiques observées entre les couples mariés et en union libre expliquent cet écart en 1985, tandis qu'à la fin des années 1990, les couples cohabitants adoptent un mode d'organisation moins inégalitaire que les couples mariés toutes choses égales par ailleurs. En 2009, la part moyenne du temps consacré aux tâches domestiques incombant aux femmes est à peu près la même pour les couples en union libre et mariés (à savoir 72 % et 73,5 %), mais elle est significativement plus faible pour les couples pacsés (65,1 %). Ce résultat peut s'expliquer par un processus d'autosélection des couples fondé sur leurs valeurs liées au genre, le pacs attirant des couples adhérant à des valeurs plus égalitaires.[-]
Cet article analyse la répartition des tâches domestiques au sein des couples selon le statut matrimonial. Il montre l'évolution de la division sexuée du travail en France à partir des enquêtes Emploi du temps (1985, 1998, et 2009). En 1985 et 1998, les femmes mariées réalisaient une part plus importante des tâches domestiques que les femmes vivant en union libre. Les différences de caractéristiques observées entre les couples mariés et en union ...[+]

TRAVAIL DOMESTIQUE ; COUPLE ; FRANCE

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vol. 76 - n° 1 - p. 115-154
Cote : P 18
Les natifs des départements et régions d'outre- (Drom) sont moins diplômés que les métropolitains. Améliorer le niveau d'études des jeunes ultramarins est un enjeu important pour les Drom, la question de l'éducation étant intimement liée à celle du développement économique de ces territoires. Pour définir des politiques publiques efficaces, il est toutefois nécessaire de connaître précisément les raisons du moindre niveau d'études des ultramarins. Ce travail s'appuie sur les données des enquêtes Migration-famille-vieillissement (MFV) et Trajectoires et origines (TeO), menées respectivement dans les Drom et en métropole, et comportant un grand nombre de questions similaires. Les résultats indiquent que la quasi-totalité des inégalités d'éducation entre les ultramarins et les métropolitains s'explique par des différences liées à la situation matérielle et financière des familles, à l'origine sociale et culturelle des parents et au cadre de vie en famille pendant l'enfance. Tous ces éléments influencent le capital humain potentiellement transmis par les parents. Lorsque les caractéristiques précédentes sont similaires, les ultramarins (hors natifs de Guyane) et métropolitains atteignent des niveaux d'études comparables. Ces résultats offrent des pistes de réflexion pour améliorer le ciblage des politiques publiques afin de réduire les inégalités d'éducation entre ultramarins et métropolitains.[-]
Les natifs des départements et régions d'outre- (Drom) sont moins diplômés que les métropolitains. Améliorer le niveau d'études des jeunes ultramarins est un enjeu important pour les Drom, la question de l'éducation étant intimement liée à celle du développement économique de ces territoires. Pour définir des politiques publiques efficaces, il est toutefois nécessaire de connaître précisément les raisons du moindre niveau d'études des u...[+]

EDUCATION PARENTALE ; DROM

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vol. 74 - n° 4 - p. 499-520
Cote : P 18
Si le mariage est un objet d'étude très ancien dans l'histoire de la démographie, ce n'est que tout récemment qu'il est devenu possible d'étudier un phénomène jusque-là inédit, le mariage entre personnes de même sexe. Cinq ans après l'instauration du « mariage pour tous » en France, un premier bilan peut être fait. Les couples de même sexe qui se marient ont-ils des caractéristiques spécifiques ? Qui choisit de contracter une union légale ? Observe-t-on des différences entre les couples d'hommes et les couples de femmes ? Mêlant données d'enquête et données d'état civil, l'auteure décrit les spécificités sociodémographiques de ces unions de même sexe.[-]
Si le mariage est un objet d'étude très ancien dans l'histoire de la démographie, ce n'est que tout récemment qu'il est devenu possible d'étudier un phénomène jusque-là inédit, le mariage entre personnes de même sexe. Cinq ans après l'instauration du « mariage pour tous » en France, un premier bilan peut être fait. Les couples de même sexe qui se marient ont-ils des caractéristiques spécifiques ? Qui choisit de contracter une union légale ? ...[+]

MARIAGE ; HOMOSEXUALITE ; ASPECT SOCIOLOGIQUE ; GENRE

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vol. 74 - n° 1-2 - entier
Cote : P 18
Ce double numéro de la revue Population est entièrement consacré à l'Étude des parcours individuels et conjugaux (Épic), troisième grande enquête française sur la formation des couples après Le choix du conjoint (1959) et La formation des couples (1983-1984). Elle a été réalisée en France métropolitaine en 2013-2014 par l'Institut national d'études démographiques (Ined) et l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) auprès de 7 825 femmes et hommes âgés de 26 à 65 ans.
- Étudier les parcours individuels et conjugaux en France. Enjeux scientifiques et choix méthodologiques de l'enquête Épic / Wilfried Rault, Arnaud Régnier-Loilier
- De la tradition à la personnalisation : redéfinition des normes du mariage en France de 1960 à nos jours / Florence Maillochon
- Nouvelle vie de couple, nouvelle vie commune ? Processus de remise en couple après une séparation / Arnaud Régnier-Loilier
- La vie hors couple, une vie hors norme ? Expériences du célibat dans la France contemporaine / Marie Bergström, Françoise Courtel, Géraldine Vivier
- Homogames un jour, homogames toujours ? Rencontre pendant les études et proximité de diplôme et de carrière au sein des couples en France / Milan Bouchet-Valat, Sébastien Grobon
- Vivre en couple pour la deuxième fois / Vianney Costemalle
- Homosexualité, bisexualité : Les apports de l'enquête Étude des parcours individuels et conjugaux / Wilfried Rault, Camille Lambert[-]
Ce double numéro de la revue Population est entièrement consacré à l'Étude des parcours individuels et conjugaux (Épic), troisième grande enquête française sur la formation des couples après Le choix du conjoint (1959) et La formation des couples (1983-1984). Elle a été réalisée en France métropolitaine en 2013-2014 par l'Institut national d'études démographiques (Ined) et l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) ...[+]

COUPLE ; MARIAGE ; SÉPARATION DU COUPLE ; HOMOSEXUALITE ; BISEXUALITE ; ASPECT SOCIOLOGIQUE ; FRANCE ; STATISTIQUE

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vol. 73 - n° 1 - p. 009-034
Cote : P 18
Le 50e anniversaire en 2017 de la loi Neuwirth autorisant l'usage de la pilule contraceptive en France donne l'occasion d'un retour sur les discours qui ont alimenté les débats à propos de l'usage des méthodes de contraception et du droit à une maternité choisie. Ils ne peuvent se réduire à une opposition entre mouvements conservateurs et mouvements féministes sur la question des droits des femmes à disposer de leur corps et de leur sexualité. Les enjeux sont plus complexes, et Virginie De Luca Barrusse nous montre comment la lutte se situe aussi sur le registre de l'intérêt collectif, au nom de la natalité et de la croissance démographique. À partir du dépouillement d'archives
de la presse écrite, l'auteure retrace les formes de mobilisation de l'« argument démographique » par les différents acteurs du débat, militant·e·s du Planning familial, personnalités politiques et démographes pendant la décennie qui précède le vote historique de cette loi en 1967.[-]
Le 50e anniversaire en 2017 de la loi Neuwirth autorisant l'usage de la pilule contraceptive en France donne l'occasion d'un retour sur les discours qui ont alimenté les débats à propos de l'usage des méthodes de contraception et du droit à une maternité choisie. Ils ne peuvent se réduire à une opposition entre mouvements conservateurs et mouvements féministes sur la question des droits des femmes à disposer de leur corps et de leur sexualité. ...[+]

CONTRACEPTION ; DEMOGRAPHIE ; HISTOIRE ; FRANCE ; ANNÉES 60 ; PLANNING FAMILIAL ; MARIE-ANDRÉE LAGROUA-WEIL-HALLÉ

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vol. 73 - n° 4 - p. 787-808
Cote : P 18
Au cours des années 1990, la lutte contre le VIH est devenue une cause nationale dont les actions de prévention s'adressent à l'ensemble de la population afin de prévenir toute stigmatisation. Dans les années 2000, la reconnaissance de l'existence de « groupes à risque » n'a plus posé problème et a déterminé des actions plus ciblées. Constatant la recrudescence des prises de risques, les acteurs de la prévention se sont donnés les moyens de saisir les groupes au plus près de leurs comportements. À partir du cas des homosexuels masculins, l'article analyse deux innovations récentes qui incarnent cette tendance : la démédicalisation du dépistage et la prophylaxie préexposition. Celles-ci permettent de montrer que l'évolution observée ne se résume pas à l'explicitation de ce qui devait être passé sous silence, mais suppose un travail d'objectivation renouvelé, de mobilisation d'individus appartenant à la population ciblée et d'une certaine conception de l'individu preneur de risques. Le repérage des comportements à risque permet aussi de délimiter les populations sur lesquelles il est possible d'intervenir et la mise en place d'outils pour y parvenir.[-]
Au cours des années 1990, la lutte contre le VIH est devenue une cause nationale dont les actions de prévention s'adressent à l'ensemble de la population afin de prévenir toute stigmatisation. Dans les années 2000, la reconnaissance de l'existence de « groupes à risque » n'a plus posé problème et a déterminé des actions plus ciblées. Constatant la recrudescence des prises de risques, les acteurs de la prévention se sont donnés les moyens de ...[+]

VIH/ SIDA ; PREVENTION ; HOMOSEXUALITE MASCULINE ; TRAITEMENT ; PROPHYLAXIE PRE-EXPOSITION ; DEPISTAGE ; DEMEDICALISATION

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vol. 3 - n° 73 - p. 571-592
Cote : P 18
À l'instar des pays anglo-saxons, les taux d'allaitement à la naissance en France varient de façon importante entre les mères natives (67 %) et les mères immigrées (88 %). À partir des données de l'Étude longitudinale française depuis l'enfance (Elfe), l'objectif de cet article est de décrire les pratiques d'allaitement (initiation et durée) selon l'origine géographique des parents. Le statut migratoire (migrant / non migrant) a davantage d'effet que l'origine migratoire (native avec ascendance migratoire / native sans ascendance migratoire) sur les différences d'allaitement. Quelle que soit leur région de naissance, les mères immigrées allaitent davantage à la naissance et à 6 mois que les natives. Ce sont les immigrées du Maghreb qui allaitent le plus à la maternité (93 %) et celles nées dans un pays d'Afrique subsaharienne qui allaitent le plus à 6 mois (55 %). Avoir un conjoint immigré favorise l'allaitement chez les natives, qu'elles aient ou non une ascendance migratoire. En revanche, la mixité de l'union modifie peu les pratiques d'allaitement des immigrées. L'association entre l'origine étrangère des mères et l'allaitement s'atténue néanmoins dès la deuxième génération. Les descendantes africaines issues d'une union endogame allaitent un peu plus à la naissance.[-]
À l'instar des pays anglo-saxons, les taux d'allaitement à la naissance en France varient de façon importante entre les mères natives (67 %) et les mères immigrées (88 %). À partir des données de l'Étude longitudinale française depuis l'enfance (Elfe), l'objectif de cet article est de décrire les pratiques d'allaitement (initiation et durée) selon l'origine géographique des parents. Le statut migratoire (migrant / non migrant) a davantage ...[+]

ALLAITEMENT ; FEMME ISSUE DE l'IMMIGRATION ; FRANCE

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vol. 73 - n° 2 - p. 225 - 322
Cote : P 18
Suite au référendum irlandais de mai 2018 largement en faveur de l'avortement, seuls deux pays européens, Malte et Andorre, ne donnent toujours pas aux femmes le droit de décider de mettre un terme à une grossesse dans ses premières semaines. Hors des frontières de l'Europe, les situations sont très diverses, mais l'avortement reste illégal ou restreint à certaines conditions dans un grand nombre de pays, notamment ceux du Sud. Cette situation est non seulement contraire au droit de chacune à disposer librement de son corps, mais entre en contradiction avec d'autres droits reconnus internationalement comme le droit à l'égalité de traitement entre les hommes et les femmes, le droit à la santé pour tous ou le droit de décider du nombre et de l'espacement de ses naissances. Cette chronique « Question de Population » propose un vaste panorama international des enjeux autour de l'avortement, des difficultés de mesure et des solutions pour y faire face. Elle fait le point sur les législations en vigueur, les données les plus récentes sur la fréquence de l'avortement et les méthodes en usage, ainsi que les conséquences de l'avortement sur la santé et la vie des femmes.[-]
Suite au référendum irlandais de mai 2018 largement en faveur de l'avortement, seuls deux pays européens, Malte et Andorre, ne donnent toujours pas aux femmes le droit de décider de mettre un terme à une grossesse dans ses premières semaines. Hors des frontières de l'Europe, les situations sont très diverses, mais l'avortement reste illégal ou restreint à certaines conditions dans un grand nombre de pays, notamment ceux du Sud. Cette situation ...[+]

AVORTEMENT ; MONDE ; LEGISLATION ; STATISTIQUE ; ACCES ; DROITS DES FEMMES ; AVORTEMENT CLANDESTIN ; AVORTEMENT SELECTIF ; METHODE D'AVORTEMENT ; SANTE DES FEMMES

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vol. 72 - n° 4 - p. 701-728
Cote : P 18
Avec la sécularisation historique de la société française, les croyances religieuses ont peu à peu régressé dans l'ensemble de la population, et les comportements sociaux se sont affranchis des normes et prescriptions inculquées par les institutions religieuses. Mais qu'en est-il exactement de domaines qui relèvent de l'intimité, telle que la sexualité qui a longtemps été très encadrée ? En revisitant trois enquêtes sur la sexualité, Marion Maudet rend compte à la fois des transformations majeures du rapport à la sexualité depuis les années 1970 dans toutes les couches de la société, mais également des clivages entre hommes et femmes de l'engagement religieux. L'analyse montre que ce ne sont pas tant les pratiques sexuelles, mais davantage le degré de tolérance à l'égard des différentes formes de sexualité, qui distinguent croyants et non-croyants, catholiques ou musulmans.[-]
Avec la sécularisation historique de la société française, les croyances religieuses ont peu à peu régressé dans l'ensemble de la population, et les comportements sociaux se sont affranchis des normes et prescriptions inculquées par les institutions religieuses. Mais qu'en est-il exactement de domaines qui relèvent de l'intimité, telle que la sexualité qui a longtemps été très encadrée ? En revisitant trois enquêtes sur la sexualité, Marion ...[+]

RELIGION ; SEXUALITE ; EVOLUTION ; HETERONORMATIVITE ; ISLAM ; CATHOLICISME

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vol. 72 - n° 1 - p. 127-158
Cote : P 18
La multiplication des expériences conjugales est susceptible d'accentuer l'ajournement des naissances et d'augmenter le risque pour les femmes de rester sans enfant contre leur volonté. Jusqu'à maintenant, les recherches sur les liens entre mise en couple et première naissance se sont généralement concentrées sur la situation conjugale et sur un seul pays. Cet article examine comment la situation et le parcours conjugal des femmes sans enfant à 30 ou 35 ans sont liés à une transition tardive vers la maternité dans douze pays européens. Dans les pays d'Europe de l'Ouest et du Nord, les femmes qui épousent leur conjoint avant 30 ans après cohabitation ont la plus forte probabilité d'avoir un premier enfant entre 30 et 40 ans, et secondairement les femmes directement mariées. C'est l'inverse en Europe du Sud et de l'est. Les femmes en cohabitation ont généralement une probabilité plus faible d'avoir un premier enfant que les femmes directement mariées. En Europe de l'Ouest et du Nord, les femmes qui n'ont jamais eu de conjoint sont les moins susceptibles de devenir mère avant 40 ans, tandis que dans les autres pays, ce sont les femmes seules après une rupture d'union qui ont la plus faible probabilité de première naissance.[-]
La multiplication des expériences conjugales est susceptible d'accentuer l'ajournement des naissances et d'augmenter le risque pour les femmes de rester sans enfant contre leur volonté. Jusqu'à maintenant, les recherches sur les liens entre mise en couple et première naissance se sont généralement concentrées sur la situation conjugale et sur un seul pays. Cet article examine comment la situation et le parcours conjugal des femmes sans enfant à ...[+]

EUROPE ; MATERNITE ; COMPARAISON ; ESTONIE ; BULGARIE ; ROUMANIE ; RUSSIE ; LITUANIE ; BELGIQUE ; FRANCE ; PAYS-BAS ; ROYAUME UNI ; NORVEGE ; ESPAGNE ; ITALIE ; STATISTIQUE ; FECONDITE ; PREMIER ENFANT

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vol. 71 - n° 2 - pp. 224-311
Cote : P 18
Les mutilations génitales féminines (MGF), qui désignent toutes les formes d'interventions non thérapeutiques aboutissant à une ablation ou une altération des organes génitaux féminins, ont des conséquences délétères sur la santé. En 2016, elles concernent plus de 200 millions de femmes et filles dans le monde selon l'Unicef. Cet article fait le point sur l'état des connaissances récentes en matière de prévalence de ces pratiques et sur l'état de la recherche concernant leurs déterminants, leurs conséquences et les enjeux à venir pour favoriser leur éradication. Les chiffres disponibles montrent que si les MGF sont bien étudiées sur le continent africain, elles restent mal connues dans certaines régions où elles sont encore des pratiques cachées et dans des pays où elles sont liées à la mobilité internationale. La typologie des MGF élaborée par l'OMS a permis de recenser et d'objectiver les formes et les conséquences médicales de ces pratiques. Les déterminants de leur perpétuation ou de leur l'abandon varient selon les régions concernées, et les évolutions restent lentes même si elles sont avérées. Les études menées récemment en santé publique ont montré l'ampleur et la diversité des séquelles liées à ces pratiques et elles ont permis le développement de dispositifs de prise en charge médicale des MGF.[-]
Les mutilations génitales féminines (MGF), qui désignent toutes les formes d'interventions non thérapeutiques aboutissant à une ablation ou une altération des organes génitaux féminins, ont des conséquences délétères sur la santé. En 2016, elles concernent plus de 200 millions de femmes et filles dans le monde selon l'Unicef. Cet article fait le point sur l'état des connaissances récentes en matière de prévalence de ces pratiques et sur l'état ...[+]

MUTILATION SEXUELLE ; EXCISION ; GENRE ; VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ; SEXUALITE ; SANTE DES FEMMES ; MONDE ; FRANCE

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