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- 232 p.
Cote : 105 LEV
« Je ne suis pas ton colocataire », « J'ai mal à la tête », « Pas ce soir » : l'affaiblissement du désir sexuel chez les femmes et son intensité chez les hommes sont une importante source de conflit conjugal. Mais d'où viennent vraiment ces différences ? Encore récemment, une vision biologisante les décrivait naturelles, innées et inéluctables. Depuis quelques années, elles sont interprétées sous le prisme de la domination masculine : les femmes n'auraient pas moins de libido mais seraient empêchées de l'exprimer. Cependant, la régularité et la persistance des tensions autour du désir invitent à approfondir cette réflexion. Sans nier le rôle des facteurs interpersonnels, cette enquête déplace le regard vers des éléments structurels. En scrutant les processus sociaux qui participent à l'apprentissage du désir et à la production des tensions conjugales, elle montre comment le désir s'apprend, se construit et peut, sous certaines conditions, s'exprimer de manière plus apaisée.
Le désir sexuel et le plaisir se construisent socialement. Et ils s'apprennent. Les discordances entre les femmes et les hommes ne sont donc pas une fatalité. En soulevant le voile sur le poids des structures sociales, ce livre offre des pistes libératrices pour éclairer notre propre expérience et penser un plaisir commun.
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« Je ne suis pas ton colocataire », « J'ai mal à la tête », « Pas ce soir » : l'affaiblissement du désir sexuel chez les femmes et son intensité chez les hommes sont une importante source de conflit conjugal. Mais d'où viennent vraiment ces différences ? Encore récemment, une vision biologisante les décrivait naturelles, innées et inéluctables. Depuis quelques années, elles sont interprétées sous le prisme de la domination masculine : les femmes ...
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DESIR ; SEXUALITE ; RELATION SEXUELLE ; SOCIOLOGIE ; PLAISIR SEXUEL ; ROLE FEMININ-MASCULIN ; COUPLE