En 1967, dans une lettre à Maurice Szafran, elle écrit : "Loin d'être une partie de plaisir, c'est bien plutôt une TORTURE, la démolition de l'âme et du corps. Chaque matin, à l'aube, quand je vais au lit, épuisée, il me semble qu'un troupeau de pourceaux m'a passé dessus, qu'ils m'ont piétinée, meurtrie, bavé dessus, craché sur mon visage, dans mes yeux, mes oreilles, ma bouche. C'est une sensation d'humiliation et d'horreur qui me pousserait au-delà de la nausée jusqu'au meurtre. « J'ai décidé maintenant de partager ma vie en deux, une vie pour moi ici avec les enfants, dans la paix, la nature, l'éloignement des villes. Et une autre partie secrète, plus dure, plus amère et mystérieuse, où je vis masquée et fardée parcourant les nuits comme une petite comète venue d'ailleurs. »
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En 1967, dans une lettre à Maurice Szafran, elle écrit : "Loin d'être une partie de plaisir, c'est bien plutôt une TORTURE, la démolition de l'âme et du corps. Chaque matin, à l'aube, quand je vais au lit, épuisée, il me semble qu'un troupeau de pourceaux m'a passé dessus, qu'ils m'ont piétinée, meurtrie, bavé dessus, craché sur mon visage, dans mes yeux, mes oreilles, ma bouche. C'est une sensation d'humiliation et d'horreur qui me pousserait ...
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