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Alain Brossat


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- n° 46
- p. 53-55
Cote : P 210
L'impératif de l'humanitaire est devenu une norme qui interdit de penser les questions morales et politiques. A partir de la réaction contre les déclarations du pape sur le préservatif, un philosophe critique la pensée unique...

PRESERVATIF EXTERNE ; EGLISE CATHOLIQUE ; VATICAN ; RELIGION ; VIH/ SIDA ; ASPECT PHILOSOPHIQUE

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- 310
Cote : 211 BRO
“C'est vers le bas du boulevard Saint-Michel”, écrit Jean-Paul Sartre dans l'un des reportages qu'il éeffectue pour "Combat" lors de la libération de Paris,
“que j'ai rencontré le triste cortège. La femme avait environ cinquante ans, on ne l'avait pas tout à fait tondue. Quelques mèches pendaient autour de son visage boursouflé ; elle était sans souliers, une jambe recouverte d'un bas, l'autre nue ; elle marchait lentement, elle secouait la tête de droite et de gauche en répétant très bas : "Non, non, non…" . ”
Ce témoignage oculaire comme tant d'autres, est demeuré l'emblème de la part d'ombre de la Libération. Mais au-delà de la forte répulsion que suscite le souvenir de l'épisode des tondues de l'été 1944, quelle sombre fête furent donc les tontes ? Pourquoi les tondues et les tondeurs ne parlent-ils pas, alors même que dans la littérature, les souvenirs autobiographiques, le fait divers même, le fantôme de la tondue revient inlassablement ?
Au fil de cette enquête, l'auteur parcourt les différents lieux et milieux où se transmet la mémoire incommode des tontes et des tondues. Revenant aussi sur l'ampleur du phénomène, il l'analyse non comme un dérapage ou une bavure, mais bien comme un rite qui trouve sa place au centre du tableau des combats et des festivités.[-]
“C'est vers le bas du boulevard Saint-Michel”, écrit Jean-Paul Sartre dans l'un des reportages qu'il éeffectue pour "Combat" lors de la libération de Paris,
“que j'ai rencontré le triste cortège. La femme avait environ cinquante ans, on ne l'avait pas tout à fait tondue. Quelques mèches pendaient autour de son visage boursouflé ; elle était sans souliers, une jambe recouverte d'un bas, l'autre nue ; elle marchait lentement, elle secouait la tête ...[+]

CONDITION FEMININE ; VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ; SOCIOLOGIE ; GUERRE ; HISTOIRE ; FRANCE

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- 278 pages
Cote : 211 BUB
Milena. C'est en 1937, fuyant l'hitlérisme, que Margarete Buber, jeune allemande et militante communiste, se réfugie en compagnie de son mari Heinz Neumann, ancien député au Reichstag, à Moscou,où ils seront arrêtés pour "déviationnisme". Heinz disparaîtra aussitôt, sans doute exécuté, et Margarete sera déportée en Sibérie pendant deux ans. En 1940, le N KVD la livre à la Gestapo qui l'interne à Ravensbrück. C'est dans ce camp, à son arrivée, au mois d'octobre, qu'elle rencontre Milena Jesenskà, célèbre journaliste tchèque, qui avait été la destinataire des admirables Lettres à Miiena de Franz Kafka, au début des années vingt.
Pendant près de quatre ans, jusqu'à la mort de Milena à l'infirmerie du camp, le 17 mai 1944, les deux femmes vont vivre un bouleversant compagnonnage. Au milieu de la misère et de l'horreur quotidiennes (dont le récit occupe près d'un tiers du livre), les deux femmes se racontent leur vie. La vie amoureuse de Milena, sa brève liaison avec Kafka, ses deux mariages, d'abord avec l'écrivain juif Ernst' Polak, puis avec l'architecte Jaromir Krejcar, sa carrière étonnante de journaliste, ses traductions de Kafka en tchèque, sa force et sa désinvolture face à l'invasion nazie en 1939, et ses désillusions de militante communiste, Margarete les rapporte fidèlement, tenant la promesse faite à Milena qui lui disait sur son lit d'agonie. "Tu leur diras qui je fus, n'est-ce pas? Tu auras pour moi la clémence du juge." Margarete s'était effacée devant son amie. Le présent livre n'est pas seulement la biographie d'une femme exemplaire, la traversée d'une époque magnifique (Prague et Vienne dans la tourmente artistique et intellectuelle de l'entre-deux-guerres). C'est avant tout un témoignage d'amour d'une femme exceptionnelle pour une autre femme exceptionnelle: un hymne à l'engagement et à la vie, surgi du fin fond de ce que les hommes ont inventé de pire.[-]
Milena. C'est en 1937, fuyant l'hitlérisme, que Margarete Buber, jeune allemande et militante communiste, se réfugie en compagnie de son mari Heinz Neumann, ancien député au Reichstag, à Moscou,où ils seront arrêtés pour "déviationnisme". Heinz disparaîtra aussitôt, sans doute exécuté, et Margarete sera déportée en Sibérie pendant deux ans. En 1940, le N KVD la livre à la Gestapo qui l'interne à Ravensbrück. C'est dans ce camp, à son arrivée, au ...[+]

CONDITION FEMININE ; HISTOIRE ; POLITIQUE ; FRANCE

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