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- 177 p.
Cote : 233 LEG
« La victime [est] la grande oubliée du procès pénal. Quiconque assiste à un procès d'assises pour viol s'en rend rapidement compte. » Malgré la sévérité des textes et l'unanime réprobation sociétale, très peu d'affaires de viol sont portées devant l'institution judiciaire, la plupart sont classées, certaines sont requalifiées en simples agressions sexuelles et les rares condamnations semblent plus satisfaire l'opinion publique que les victimes elles-mêmes. Véronique Le Goaziou montre toutes les contradictions qu'il peut y avoir à défendre une cause collective et politique devant une instance qui ne traite que des affaires individuelles. Elle revient en détail sur ce qui motive les décisions des magistrats aux prises avec les délicates questions touchant à la violence, au désir et à la sexualité, et décrit le parcours des victimes tout au long d'un processus judiciaire parfois vécu comme un second viol. Face au traitement strictement pénal des violences sexuelles, qui privilégie la recherche de la faute et la sanction du coupable, ne serait-il pas temps d'écouter les victimes ? De leur demander ce qu'elles attendent de la justice comme de la société ? De trouver d'autres voies pour leur permettre de se reconstruire ?
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« La victime [est] la grande oubliée du procès pénal. Quiconque assiste à un procès d'assises pour viol s'en rend rapidement compte. » Malgré la sévérité des textes et l'unanime réprobation sociétale, très peu d'affaires de viol sont portées devant l'institution judiciaire, la plupart sont classées, certaines sont requalifiées en simples agressions sexuelles et les rares condamnations semblent plus satisfaire l'opinion publique que les victimes ...
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VIOL ; JUSTICE ; DEPOT DE PLAINTE
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2 y
- 104 p.
Cote : 233 GOA w
La recherche Les viols dans la chaîne pénale a été réalisée par une équipe de sociologues et de juristes entre mai 2013 et juin 2016. Elle visait à lever une double énigme. Alors que les viols font l'objet d'une très forte réprobation morale et judiciaire et que les victimes sont incitées à lever le voile du silence, comment comprendre d'une part qu'une minorité d'affaires de viols sont aujourd'hui encore portées à la connaissance de la justice (entre 5 et 10% suivant les enquêtes) ? Et comment comprendre d'autre part que seule une minorité des affaires de viol connues de la justice sont jugées devant une cour d'assises (environ 15%) ? Basée sur l'examen de plusieurs centaines de dossiers judiciaire et sur une trentaine d'entretiens, cette recherche réalisée dans 4 juridictions (Aix-en-Provence, Lille, Nantes et Nîmes) permet de mettre à jour les agirs ordinaires de l'institution pénale dans le traitement des affaires de viol. Elle cerne les raisons de l'orientation des viols dans les différentes filières pénales et permet dès lors de saisir pourquoi certaines affaires sont classées, pourquoi d'autres sont correctionnalisées ou font l'objet d'un non-lieu, etc. – in fine, pourquoi toutes ne finissent pas devant une cour d'assises. Plus largement, cette recherche ouvre une série de réflexions sur le fonctionnement judiciaire ordinaire, sur l'opération de qualification, sur l'échelle de gravité des actes commis, sur la très sensible question du consentement à l'acte sexuel, sur les représentations de la sexualité encore vivaces aujourd'hui, etc. Dans ses chapitres conclusifs, elle pose la question de la place des victimes (de viol) dans le fonctionnement pénal et permet de comprendre pourquoi le voile du silence qui pèse sur les violences sexuelles n'est encore que très partiellement levé de nos jours. Enfin, cette recherche s'interroge sur les bénéfices et sur les limites de la pénalisation des viols, aujourd'hui considérés comme parmi les atteintes les plus graves qui peuvent être commises sur des personnes. Et elle propose des voies alternatives qui pourraient ou sauraient davantage tenir compte de la « voix » encore très inaudible des victimes.
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La recherche Les viols dans la chaîne pénale a été réalisée par une équipe de sociologues et de juristes entre mai 2013 et juin 2016. Elle visait à lever une double énigme. Alors que les viols font l'objet d'une très forte réprobation morale et judiciaire et que les victimes sont incitées à lever le voile du silence, comment comprendre d'une part qu'une minorité d'affaires de viols sont aujourd'hui encore portées à la connaissance de la justice ...
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VIOL ; JUSTICE ; FRANCE ; ASPECT JURIDIQUE
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vol. 32 - n° 1 - p. 96-111
Cote : P 11
Soulevé publiquement dans le cadre du mouvement féministe des années 1970, le problème des violences masculines contre les femmes demeure une préoccupation contemporaine. Ces violences constituent une forme de contrôle social des femmes et s'inscrivent dans l'ensemble plus large des inégalités entre les femmes et les hommes.
Ce numéro réunit des travaux empiriques originaux, traitant de questions au cœur des préoccupations aussi bien académiques que politiques. Ils ont en commun de réinvestir des thèmes déjà largement travaillés par le mouvement féministe des années 1970, en tirant profit de l'institutionnalisation des recherches sur les violences qui ont permis la multiplication des enquêtes quantitatives. Ils interrogent ainsi le lien entre l'appartenance de classe des auteurs de viol et leur comparution devant la justice; le poids des violences conjugales dans les décisions reproductives - interrompre sa grossesse ou non -; le lien entre l'orientation sexuelle des femmes et leur exposition aux violences sexuelles; la prétendue symétrie entre les violences féminines et masculines au sein du couple; l'écart entre la réalité des homicides conjugaux et l'image euphémisée du crime passionnel.
A partir de terrains français, italien, états-unien et canadien, ces articles confirment empiriquement ce qui était parfois resté à l'état d'intuition ou d'hypothèse, faute de moyens scientifiques pour les étayer. Ils invitent à penser des politiques publiques innovantes, tant au niveau de la formation des professionnels que de la production de statistiques sur les violences.
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Soulevé publiquement dans le cadre du mouvement féministe des années 1970, le problème des violences masculines contre les femmes demeure une préoccupation contemporaine. Ces violences constituent une forme de contrôle social des femmes et s'inscrivent dans l'ensemble plus large des inégalités entre les femmes et les hommes.
Ce numéro réunit des travaux empiriques originaux, traitant de questions au cœur des préoccupations aussi bien a...
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VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ; GENRE ; RAPPORTS HOMME-FEMME ; STATISTIQUE ; ETUDE ; HISTOIRE
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vol. 32 - n° 1 - p. 16-28
Cote : P 11
Lorsque, dans les années 70, les féministes s'emparent de la question des violences faites aux femmes, parmi lesquelles les viols, elles pressentent et bientôt théorisent, que ce phénomène touche "toutes les classes et toutes les races". Cette position va à l'encontre des représentations de l'époque qui réduisent l'homme violent, notamment le violeur, à un marginal, un asocial ou un opprimé. Mais elle sera bel et bien validée dès la première grande enquête scientifique française sur les violences faites aux femmes réalisée en 2000 et par celles qui suivront. Pourtant les recherches sur les violences sexuelles judiciarisées, des plus anciennes aux affaires de viols sont majoriatirement issues des milieux populaires et même de la leur frange la plus précariséée et que, a contrario, la part des agressueurs issus des classes aisées est très faible. En revenant sur la question de la position sociale des agresseurs sexuels, telle qu'elle a notamment été envisagée par les féministes, cet article interroge plus largement la capacité du système judiciare à traiter e façon équitable les mis en cause, quelle que soist leur appartenance sociale.
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Lorsque, dans les années 70, les féministes s'emparent de la question des violences faites aux femmes, parmi lesquelles les viols, elles pressentent et bientôt théorisent, que ce phénomène touche "toutes les classes et toutes les races". Cette position va à l'encontre des représentations de l'époque qui réduisent l'homme violent, notamment le violeur, à un marginal, un asocial ou un opprimé. Mais elle sera bel et bien validée dès la première ...
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VIOL ; JUSTICE ; DISCRIMINATION ; VIOLENCES FAITES AUX ENFANTS ; FRANCE
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- 211
Cote : 233 LEG
La démarche entreprise, ici, est pionnière. Elle consiste en l'examen des données issues des dossiers judiciaires afférents à quatre cent vingt-cinq affaires de viols jugées par trois cours d'assises (Paris, Versailles et Nîmes) au cours des dernières années. Elle s'attache à dévoiler les réalités sociales et psychosociales derrière la catégorie juridique du viol : les protagonistes, auteurs et victimes et les relations qui préexistent entre eux, les modalités, les circonstances et les contextes de l'agression, le traitement judiciaire qu'elle a reçu, et le jugement.
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La démarche entreprise, ici, est pionnière. Elle consiste en l'examen des données issues des dossiers judiciaires afférents à quatre cent vingt-cinq affaires de viols jugées par trois cours d'assises (Paris, Versailles et Nîmes) au cours des dernières années. Elle s'attache à dévoiler les réalités sociales et psychosociales derrière la catégorie juridique du viol : les protagonistes, auteurs et victimes et les relations qui préexistent entre ...
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VIOL ; VIOL CONJUGAL ; VIOLENCE AU SEIN DU COUPLE ; VIOL COLLECTIF ; RECHERCHE SCIENTIFIQUE ; SOCIOLOGIE ; JUSTICE ; LEGALISATION ; ENQUETE ; ETUDE ; DROITS DES FEMMES ; CODE PENAL ; DEPOT DE PLAINTE ; STATISTIQUE ; DROIT ; VICTIME ; VIOLENCE ; AUTEUR DE VIOLENCES
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- 125 p.
Cote : 536 LEG
" La violence a toujours existé "." La violence, est une pulsion qu'on ne maîtrise pas ". " La violence sévit surtout parmi les milieux défavorisés ". " La violence s'accroît de nos jours ". " Les femmes sont moins violentes que les hommes ". " La violence est un moyen d'expression pour ceux qui n'en ont pas d'autres ". " La violence est parfois légitime "... Issues de la tradition ou de l'air du temps, mêlant souvent vrai et faux, les idées reçues sont dans toutes les têtes.L'auteur les prend pour point de départ et apporte ici un éclairage distancié et approfondi sur ce que l'on sait ou croit savoir.
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" La violence a toujours existé "." La violence, est une pulsion qu'on ne maîtrise pas ". " La violence sévit surtout parmi les milieux défavorisés ". " La violence s'accroît de nos jours ". " Les femmes sont moins violentes que les hommes ". " La violence est un moyen d'expression pour ceux qui n'en ont pas d'autres ". " La violence est parfois légitime "... Issues de la tradition ou de l'air du temps, mêlant souvent vrai et faux, les idées ...
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VIOLENCE ; VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ; SOCIETE ; FEMME VIOLENTE ; STÉRÉOTYPE ; ROLE FEMININ-MASCULIN ; HOMME ; CATÉGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE
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- 186 p.
Cote : 423.1 KHE
Les jeunes « des quartiers » font peur : de la graine de délinquant, dit-on. Tous violents. Des « évidences » qui méritent d'être vérifiées, de l'intérieur : c'est précisément ce que propose ce livre. Yazid Kherfi a été un délinquant « dur » de la fameuse cité du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie. Poursuivi par la police, emprisonné durant quatre ans, exilé en Algérie, il s'occupe aujourd'hui de jeunes violents de quartiers dits « sensibles ». Dans ce livre passionnant, il relate son parcours, restituant ce qu'a été « sa » délinquance. Différents contextes sont ainsi évoqués : l'émigration, la vie dans un quartier de banlieue, le poids de la culture maghrébine, le rapport à la famille, les plaisirs et les contraintes de la bande… La sociologue Véronique Le Goaziou, qui a accompagné Yazid Kherfi dans son travail d'écriture, revient ensuite sur cet itinéraire singulier. Dépassant la vision manichéenne qui fait des délinquants tantôt des victimes, tantôt des coupables, elle montre à quel point ce qui pousse à être délinquant, comme à ne plus l'être, est ténu, fragile et hasardeux : aucun parcours n'est tracé d'avance, ni irréversible.
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Les jeunes « des quartiers » font peur : de la graine de délinquant, dit-on. Tous violents. Des « évidences » qui méritent d'être vérifiées, de l'intérieur : c'est précisément ce que propose ce livre. Yazid Kherfi a été un délinquant « dur » de la fameuse cité du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie. Poursuivi par la police, emprisonné durant quatre ans, exilé en Algérie, il s'occupe aujourd'hui de jeunes violents de quartiers dits « sensibles ». Dans ...
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QUARTIER ; TRAVAILLEUR SOCIAL ; ADOLESCENCE ; DELINQUANCE ; VIOLENCE ENTRE JEUNES ; VIOLENCE ; PREVENTION ; DISCRIMINATION ; RACISME ; FAMILLE ; PERSONNE D'ORIGINE MAGHRÉBINE ; ASPECT SOCIOLOGIQUE ; TEMOIGNAGE ; FRANCE ; YVELINES