Les études sur l'utilisation du misoprostol en gynécologie obstétrique montre son intérêt majeur nais celui-ci est contrebalancé par l'absence d'autorisation de mise sur le marché exposant les prescripteurs aux risques médico-légaux. Dans la préparation pré-opératoire d'un curetage ou l'une hystéroscopie, le rapport bénéfice/risque a été clairement démontré. En cas de grossesse arretée, les études publiées sont contradictoires et aucune ne montre la réelle efficacité du misoprostol. Dans les IVG de moins de 7SA, l'association mifépristone suivie 36 à 48 h plus tard le misoprostol vaginal peut être proposée. Dans les IMG ou les MFIU du 2 et 3 trimestre, l'utilisation du misoprostol après 17SA peut être utilisé. Dans la préparation cervicale à terme sur col défavorable, les risques semblent plus importants et l'utilisation du Cytotec® doit être parcimonieuse, sans doute après échec des autres méthodes. Dans le post-partum, d'autres études, en particulier, contre Nalador, sont nécessaires pour pouvoir conclure.[-]

Il s'agit d 'une étude prospective multicentrique mettant en jeu deux groupes. Le premier concerne 7174 patientes ayant subi une ligature des trompes chirurgicale entre 1978 et 1986, le second regroupe 544 patientes dont les maris ont subi une vasectomie entre 1985 et 1987. L'objectif de cette étude est, d'une part, de comparer le risque d'hystérectomie entre les deux groupes et d 'autre part, d'évaluer si le risque d'hystérectomie diffère en fonction de l'âge ou en fonction de la méthode chirurgicale. Un suivi des patientes à 5 ans a été mené annuellement par une équipe spécialisée. Après stratifIcation, les résultats font état d'une probabilité d'hystérectomie plus élevée dans le premier groupe (8 % contre 2 %), quelles que soient les techniques chirurgicales de ligature. Celles-ci se répartissent de la façon suivante: la coagulation bipolaire (n = 1 451), la coagulation monopolaire (n = 826), la mise en place d'anneaux (n = 2 675), de clips (n = 1 169), la salpingectomie partielle (n = 222), voire la ligature du post-partum (n = 831). Le risque relatif d'hystérectomie lorsque la ligature des trompes a été réalisée avant l'âge de 34 ans était de 4,4, comparé aux femmes du même âge dont les maris ont subi une vasectomie. Le risque relatif est de 4,6 pour les patientes de plus de 35 ans lors de la stérilisation. 5438 patientes ont été stérilisées avant l'âge de 35 ans. L'incidence des pathologies gynécologiques est comparable dans les deux groupes lors de la stérilisation, que ce soient pour fibromes utérins, endométriose, antécédents de pathologie inflammatoire pelvienne ou de kyste de l'ovaire. De même, les troubles du cycle sont comparables dans les deux groupes. [-]

L'hystérectomie est l'intervention de chirurgie la plus pratiquée en gynécologie. Chaque jour apporte son lot d'améliorations techniques ou tactiques, et l'indication chirurgicale, afin de rester précise, doit tenir compte de certains critères pour le bien des patientes. La première matinée des récentes Journées lilloises sur les « hysté rectomies pour lésions bénignes » a été occupée par la retransmission en direct d'hystérectomies différentes selon leur type et leur voie d'abord, pratiquées par des équipes de référence (Lille, Clermont Ferrand, Bruxelles, Montréal). La seconde partie du congrès était consacrée à de nombreux exposés, dont on trouvera ici le résumé. [-]

Questions délicates, parfois taboues sur la sexualité.
Le Docteur Françoise Goupil-Rousseau répond à celles qui ont osé l'interroger et dont elle rapporte ici les témoignages. L'auteur aborde dans son livre tous les thèmes actuels qui préoccupent les femmes et les couples. Ce n'est pas un traité de sexologie, plutôt une chronique de la vie sexuelle et amoureuse des femmes racontée avec le souci d'aider chacun, chacune à trouver la voie de son épanouissement personnel.[-]