J'ai découvert l'importance et la complexité des violences conjugales par mon emploi, par la formation de CCF au Planning Familial 13 et par mon stage au CIDFF d'Arles. Travailler ce sujet m'a permis d'approfondir cette problématique et visualiser ce qui est mis en place sur mon territoire pour venir en aide aux femmes victimes de violences conjugales. Ce mémoire m'a également fait prendre conscience de l'évolution de ma posture entre celle de rédactrice vers celle de CCF. Une des choses vers quoi ce cheminement m'a conduite c'est comme le disait Confucius : « Si l'homme a deux oreilles et une bouche c'est pour écouter plus qu'il ne parle », aujourd'hui je me permettrai de dire « Si la femme, l'homme ont deux oreilles et une bouche c'est pour écouter plus qu'ils.elles ne parlent ».[-]

Ce mémoire traite des violences subit par les femmes au sein du couple et tente de poser certains aspects permettant de penser un accueil pour les femmes qui vivent en milieu rural. Ces violences renvoient à la sphère privée, même si aujourd'hui elles deviennent plus visibles, se parlent, la société toute entière semble concernée et beaucoup s'engagent pour cette lutte. J'ai choisi ici de m'intéresser de plus près au territoire Cœur d'Hérault. Encore nombre de questions sont soulevées : est-il possible d'offrir des espaces où les femmes concernées pourraient briser le silence, l'isolement ? Y a t'il des particularités liées au monde rural ?[-]

Qu'est-ce qu'être lesbienne en France aujourd'hui ? Dix ans après l'adoption du mariage pour tous et toutes, la photographe Marie Docher est allée à la rencontre de lesbiennes de toute génération, de tout profil sociologique ; certaines sont célibataires, d'autres en couple, d'autres encore ont eu des enfants. Elle a réalisé des portraits et recueilli le récit intime de chacune : autant de fragments d'un discours amoureux hors des normes hétéros. Un livre documentaire qui propose une représentation inédite des lesbiennes et offre une plongée dans la culture queer.[-]

Cet écrit vient questionner en quoi les missions des CCF du DRSSA, antenne itinérante du Planning Familial du Rhône dans les Monts du lyonnais, permettent de favoriser l'accès à la santé sexuelle des minorités de genres et sexuelles du territoire. Avec l'appui de l'expérience de terrain en tant qu'animatrice de prévention et le compte-rendu des acteur.ices du territoire, une estimation des besoins des personnes concernées a été mise en lumière. Les missions de CCF répondent aux préconisations gouvernementales et à celle de l'OMS tout en répondant à un besoin urgent face au constat d'une augmentation des comportement Lgbtphobes. Intervenir auprès des jeunes dans le cadre de séance d'EVARS, assurer des permanences sans rdv, confidentielles dans les lieux de vie des adolecent.e.s, peut favoriser l'accès des personnes mineures LGBTQIA+ sur les Monts du lyonnais. Pour rendre accessible et visible les actions du DRSSA, les CCF doivent entretenir des relations partenariales avec les acteur.ices du territoire et en développer de nouvelles. Le Planning Familial du Rhône porte des plaidoyers pour lutter pour les droits des personnes LGBTQIA+. Pour faire évoluer le dispositif au profits des adolescent.e.s queers, différentes perspectives sont à considérées. Comme développer la démarche de « l'aller-vers » pour les personnes isolées. Ainsi que la création d'un réseau de partenaires formé.e.s à l'accueil des personnes LGBTQIA+. Maintenir les actions d'information, d'écoute et d'orientation en renforçant la présence du DRSSA sur le territoire mais aussi sur les réseaux sociaux.[-]

Cet écrit de fin de formation vise à montrer les particularités d'accès à la santé affective et sexuelle en zones rurales et particulièrement en Sud-Aveyron. Il met en lumière le manque de lieux ressources et les difficultés que cela engendre. On trouve dans cette recherche des exemples de solutions mises en place pour palier à ce manque avec notamment par un travail d'aller-vers et d'itinérance. On peut remarquer le fait que le planning familial et la CCF se retrouve à tenter de pallier au manque de structures et de diversité de professionnel.le.s.On trouvera également ici une réflexion et une analyse autour de la place et la posture de CCF en zones rurales et quelques modestes propositions de pistes de travail.[-]

La question de l'accessibilité aux droits sexuels et reproductifs est un enjeu de justice sociale. Partant de ce constat, ce mémoire est le fruit d'une enquête sur le territoire de la vallée de la Bruche, territoire rural isolé du Bas-Rhin (67). Après une première partie qui permet d'avoir un aperçu des indicateurs socio-économiques dans la vallée, la deuxième partie fait un état des lieux de ce qui existe en termes de structures d'informations et de soins en santé sexuelle. Enfin, la troisième partie propose une avancée concrète pour l'accès aux droits en travaillant un partenariat entre les acteurs et actrices du territoire rural et l'AD 67, à Strasbourg. On apprend que le rôle d'une Conseillère Conjugale et Familiale est nécessairement à mi-chemin entre un travail social et une étroite collaboration avec les professions médicales, mais aussi que la création du réseau de partenaires est indéniablement sous-jacent à l'exercice de ses fonctions. Si les populations du milieu rural sont éloignées des structures en plus d'avoir peu de moyens de s'en rapprocher, il est nécessaire d'aller vers ces territoires isolés pour répondre à la question de l'accessibilité. C'est ce que suggère ce travail de recherche et de terrain.[-]

Dans un contexte de précarité liée aux spécificités des zones rurales, ce travail de mémoire vise à interroger la pertinence de l'utilisation d'une unité mobile Planning Familial sur les terres cévenoles gardoises et plus globalement, à interroger le rôle d'une Conseillère Conjugale et Familiale en zone rurale, par le biais d'un tel dispositif. Ce travail est une ébauche de diagnostic de territoire, accompagné d'une exploration d'autres Associations Départementales utilisant cet outil au sein du Planning Familial en milieu rural. Ce mémoire est inspiré d'un projet naissant dans ma vallée. Peut être servira-t-il, un jour, à la mise en place de permanences itinérantes Planning Familial dans les Cévennes et plus largement dans le Gard.[-]

On entend rarement celles à qui ce livre donne la parole. Collégiennes, lycéennes ou jeunes actives, issues de milieux populaires, elles ont grandi et vivent dans la frange rurale de l'Hexagone. Celles qui travaillent ont le plus souvent un emploi au bas de l'échelle, quand bien même leur formation leur permettrait de prétendre à « mieux ». Lors d'une enquête menée dans les Deux-Sèvres, les Ardennes, la presqu'île de Crozon et le massif de la Chartreuse, Yaëlle Amsellem-Mainguy est allée à la rencontre de cette partie de la jeunesse a priori « sans problème » et pourtant largement concernée par les grandes évolutions économiques, sociales et politiques du pays. Les « filles du coin » lui ont raconté leur vie quotidienne, leurs relations familiales, leurs amours, les amitiés qui se font et se défont. Elles lui ont confié le poids de la réputation et de la respectabilité, la nécessité d'avoir du réseau et de savoir s'adapter face à l'éloignement des grandes villes et à la disparition des services de proximité. Elles lui ont décrit leur parcours scolaire, leurs rêves et leurs aspirations, et la question qui se pose à elles dès l'adolescence : partir ou rester ?[-]

Dossier : Fidèle ou infidèle ?
La fidélité conjugale ne commence pas en dessous de la ceinture. Armand Lequeux
Le tabou de l'infidélité, entre héritage religieux et culturel. Virginie Larousse
Fidélité ou exclusivité, de la confusion sémantique à la confusion des alliances. Agnès Camincher
La culpabilité et les relations extraconjugales, au-delà du jugement. Agnès Camincher
Les conséquences de l'infidélité masculine sur la relation de couple. Maria Bevilacqua
Fidélité, infidélité… quel sens ? Joëlle Mignot
Je voudrais que vous m'aidiez à tromper mon mari… un peu, beaucoup, pas du tout ! Noëlle Navarro
Santé sexuelle & précarité rurale. Anne-Elisabeth Ingold
Confinement & vie amoureuse. Cyril Tarquinio
Interroger la violence dans les relations affectives et sexuelles. Jean-Pierre Menard
L'homosexualité au risque de la foi. Entretien avec un ancien séminariste. Pierre-André Bizien
Parcours d'une psychologue sexologue en terra incognita… entre sapiosexualité et libido land's map. Dominique Lefèvre
Liberté chéries. Amour & sexualités avant, pendant et après le confinement. Marie-Noëlle Chaban
Représentation de la dualité féminine dans l'opéra. MichelFebvre
Bibliothèque érotique. Agnès Verroust[-]

Manque de lieux d'accueil, poids des relations sociales, isolement..Des associations de lutte contre les violences faites aux femmes ont décidé de s'investir tout particulièrement dans les zones rurales. Elles développent notamment un réseau de relais avec des bénévoles - dont d'anciennes victimes - qui agissent en prévention dans leurs village auprès des maires, des gendarmes, de la pharmacie, de la crèche...Reportage dans le Tarn et en Haute Garonne, en Occitanie.[-]

Fin 2014, un quart des jeunes adultes de 18 à 24 ans vivent en territoire rural. Parmi eux, 45 % sont des femmes, contre 50 % en milieu urbain, selon l'Enquête nationale sur les ressources des jeunes de la DREES et de l'Insee. Cette sous représentation peut s'expliquer par le fait que les jeunes femmes en milieu rural quittent leur territoire d'origine plus souvent que les hommes, au moins de façon temporaire, notamment pour leurs études. Celles qui restent suivent des études moins longues que les jeunes femmes urbaines et visent davantage un diplôme de niveau bac+3. Sorties d'études, elles accèdent aussi souvent à l'emploi que les jeunes femmes urbaines, mais, compte tenu de diplômes moins élevés, occupent plus fréquemment des postes d'intérimaires, ont plus souvent des contrats à durée déterminée et des horaires de travail irréguliers. Elles trouvent cependant moins souvent un emploi à l'issue de leurs études que les hommes (59 % contre 64 %) ce qui n'est pas le cas en zone urbaine (61 % contre 59 %). Les jeunes femmes des territoires ruraux vivent plus souvent en couple, à âge identique, qu'en milieu urbain. Elles déclarent aussi souvent des dépenses pour leurs loisirs, mais davantage pour des activités sportives et deux fois moins pour voyager à l'étranger. Elles expriment moins souvent le sentiment de se priver par rapport aux loisirs que les jeunes femmes urbaines.[-]

Chapitre de l'ouvrage "Prospectives du développement".
les auteurs proposent d'une part, un point sur la situation démographique actuelle du continent, mettant en lumière sa diversité selon les régions, d'autre part un exercice de prospective à l'horizon 2050.
En premier lieu, après avoir synthétisé les schémas de transition démographique observés à travers le continent, ils présentent l'évolution des effectifs de population attendus par pays. En second lieu, partant également d'un état des connaissances sur la situation actuelle des migrations intra-africaines, ils exposent les évolutions envisagées en terme d'urbanisation (mais aussi d'évolution des populations rurales) et interrogent la question de l'évolution à venir des migrations environnementales[-]

Le Programme d'Actions Pilote pour le Développement Rural et l'Agriculture est un programme bilatéral UE/Algérie dont l'objectif général est de contribuer à l'amélioration des conditions de vie en milieu rural. Ce guide sur l'Institutionnalisation du genre fait partie d'une série de sept élaborés dans le cadre de ce programme.
Objectifs: Améliorer la prise en compte de la dimension genre dans les démarches de développement territorial : production de diagnostics régionaux ; identification des opportunités ; une approche par des pratiques de démocratie participative et gouvernance. Former pour un nouvel état d'esprit : faire le point sur un savoir sur le genre, se l'approprier en vue d'un savoir faire et / ou se le réapproprier individuellement et en « intelligence collective » pour en devenir un savoir être.[-]

« Les filles du coin » est une recherche qui fait écho à l'enquête majeure sur la jeunesse rurale réalisée il y a 20 ans par Nicolas Renahy et intitulée « Les gars du coin ». Elle a pour objectif de rendre compte des trajectoires, conditions de vie et expériences juvéniles des jeunes femmes vivant en milieu rural et de poursuivre les travaux de sociologie sur les jeunesses rurales, en documentant les éventuelles spécificités rencontrées par les jeunes femmes résidant hors des grandes agglomérations en France hexagonale.
À partir de leurs récits, il s'agit de saisir comment des jeunes femmes âgées essentiellement de 15 à 26 ans vivent « leur jeunesse » en milieu rural, où elles ont pour la plupart grandi et où elles vivent toujours au moment de l'enquête. Pour décrire leur territoire, elles évoquent des problématiques soulignées dans les enquêtes antérieures sur les jeunes ruraux : absence d'offre et d'activités de loisirs et d'animation socioculturelle, forte interconnaissance, orientation scolaire par le bas, précarité du marché du travail, des conditions de travail et emplois sous-qualifiés… La question de la mobilité est transversale, se pose à tous les instants de la vie quotidienne et à tous les âges de la vie: l'inadaptation de l'offre de transports en commun est largement pointée du doigt par toutes les enquêtées, indépendamment de leur âge et du territoire où elles résident.
Cette enquête montre aussi comment elles se « débrouillent » et font face aux difficultés qui sont les leurs en cherchant à s'adapter, à « faire avec », à les contourner ou à s'en échapper. L'analyse de leurs pratiques quotidiennes permet d'appréhender les spécificités des sociabilités des jeunes femmes dans le monde rural et les rapports de genre qui sont à l'oeuvre. Pour ce faire, l'enquête s'est intéressée à l'orientation scolaire, à la formation, à l'insertion professionnelle, à la composition des groupes de pairs, aux sociabilités féminines ou encore aux pratiques de loisirs, révélant au passage comment les jeunes femmes se conforment à leur rôle de genre, mais parviennent aussi à investir des bastions masculins.[-]