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Documents Causette - Plus féminine du cerveau que du capiton 177 résultats

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H
- n° 01/12/2023
Cote : p 200 w
Ce 1er décembre, c'est la journée mondiale de lutte contre le VIH. L'occasion pour Causette de s'intéresser cette année à la communauté lesbienne pendant l'épidémie du sida, de son invisibilisation à l'impact de celle-ci sur la prise en charge actuelle de la santé sexuelle.

VIH/ SIDA ; LGBTQIA+ ; SANTE SEXUELLE ET REPRODUCTIVE

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y
- n° 148 - 98 p.
Cote : P 200
Popularisé par le succès de l'émission Drag Race France sur France 2, l'art du drag, étendard de la communauté LGBTQIA+, questionne les normes de genre et séduit un large public, jeunes comme vieux et vieilles, hétéros et queers confondu·e·s. Alors que les performeuses fortes en gueule de l'émission partent en tournée triomphale à travers la France, retour sur ce phénomène feel-good.

LGBTQIA+ ; QUEER ; CORPS ; IMAGE DU CORPS ; EXPRESSION ARTISTIQUE ; ROLE FEMININ-MASCULIN ; GENRE

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y
- n° 147 - 99 p.
Cote : P 200
« Je ne veux plus être la seule femme sur la photo ! » Le 8 mars dernier, dans une tribune parue dans Libération, Murielle Guilbert, codéléguée du syndicat Solidaires, poussait un coup de gueule bien senti. Un cri du cœur qui faisait écho à un cliché réalisé par l'AFP en janvier de la même année. Sur la photo de classe, on la voit aux côtés des huit autres responsables de l'intersyndicale qui bataillent alors contre la réforme des retraites. Que des hommes – dotés ou pas de moustache – autour d'elle. Seule femme sur la photo, donc.
À croire qu'elle fut entendue : moins d'un mois plus tard, Sophie Binet était élue secrétaire générale de la CGT, une première depuis la création du syndicat en 1895. Fin juin, c'était Marylise Léon qui prenait les rênes de la CFDT. Un signal fort dans les deux cas pour un milieu encore très masculin. D'autant qu'avant d'en prendre la tête, Sophie Binet était pilote de la commission Femmes mixité du syndicat et qu'elle a publié en 2019 un livre sur la place des femmes au sein de la CGT. Il est probable, donc, que ces deux nouvelles cheffes fassent avancer les questions d'égalité salariale ou de parité. On le souhaite en tout cas.
Mais ce choix de numéros unes ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt syndicale. Car chercheur·euses et spécialistes du sujet s'accordent à pointer une féminisation « en mode sandwich », selon l'expression de la sociologue Cécile Guillaume. Par le bas, donc, grâce à la loi Rebsamen de 2015, qui prévoit des listes paritaires pour les élections professionnelles, et par le haut dans de nombreuses confédérations, par exemple la CGT, qui affiche depuis 1999 la parité dans les instances dirigeantes. Là où le bât blesse, c'est au milieu, donc, au niveau du jambon-fromage (filons la métaphore). À savoir dans les unions départementales ou les fédérations, où l'on tourne plutôt autour de 20 à 30 % de femmes. Or non seulement c'est là que se situent les vrais lieux de décision, mais c'est aussi un vivier de recrutement pour de futur·es dirigeant·es. Pourquoi ce ventre mou, me demanderez-vous ? On vous le donne en mille ! La fameuse triple journée, bien sûr ! Car prendre des responsabilités syndicales ou être élue CSE est chronophage. Réunions, déplacements imposent une forte disponibilité qui impacte nécessairement l'équilibre vie privée/vie pro. Et qui se sacrifie pour faire tourner la maisonnée ? On ne vous fera pas l'injure de vous donner la réponse. Un mantra, donc, pour 2023 : mecs aux fourneaux, femmes plus dispos pour la négo ! [-]
« Je ne veux plus être la seule femme sur la photo ! » Le 8 mars dernier, dans une tribune parue dans Libération, Murielle Guilbert, codéléguée du syndicat Solidaires, poussait un coup de gueule bien senti. Un cri du cœur qui faisait écho à un cliché réalisé par l'AFP en janvier de la même année. Sur la photo de classe, on la voit aux côtés des huit autres responsables de l'intersyndicale qui bataillent alors contre la réforme des retraites. Que ...[+]

LUTTE FEMINISTE ; PARITE ; SYNDICALISME ; POUVOIR ; MIXITE ; TRAVAIL DOMESTIQUE ; EGALITE FEMME HOMME

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y
- n° 146 - 98 p.
Cote : P 200
C'est l'été dans les culottes ! Pourtant la jouissance se prête encore aux fake news les plus farfelues. Le point G, les femmes fontaines, l'orgasme mammaire... bons plans ou arnaques ? On s'y perd, tant les croyances improbables sur la sexualité, le plaisir et ses aboutissements n'en finissent pas de fleurir. Causette vous a donc concocté 30 infos d'utilité publique sur l'orgasme - avec, dans le lot, de quoi s'ambiancer à l'apéro.

SEXUALITE ; ORGASME ; PLAISIR SEXUEL

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y
- n° 145 - 98 p.
Cote : P 200
Toujours aux avant-postes des nouvelles conquêtes de l'intime, Ovidie cartonne avec son essai " La chair est triste hélas". Rencontre autour du désamour pour la vie conjugale et le sexe hétéro. Car, comme un statut Facebook des années 2000, « c'est compliqué ».

SEXUALITE ; RELATION AMOUREUSE ; ASEXUALITE ; CORPS ; RELATION SEXUELLE ; COUPLE ; ASPECT SOCIOLOGIQUE ; CELIBAT ; RELATION AMICALE ; RAPPORTS HOMME-FEMME

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y
- n° 144 - 97 p.
Cote : P 200
Citer du Taubira dans le texte fait toujours zizir. Alors, pourquoi se priver ? Faut dire que l'occasion est trop belle. Dans Causette, ce mois-ci, c'est chapeau pointu et cotillons arc-en-ciel pour tout le monde. Car, oui, c'est avec une joie non dissimulée que nous fêtons l'anniv du mariage pour tous et toutes. Dix ans, déjà…
Si aujourd'hui, en France, l'alliance de deux personnes de même sexe ne semble plus heurter grand monde et si, comme le dit François Hollande dans l'interview qu'il nous a consacrée, « ce texte n'est aujourd'hui remis en cause par aucun groupe politique », il faut se souvenir de la violence des débats de l'époque à ce sujet et du brouhaha infernal auquel a dû faire face Christiane Taubira, la garde des Sceaux, dans l'Hémicycle, lorsqu'elle essayait de faire entendre le pur bon sens.
Il faut également se remémorer la force de ses mots. De ceux qui donnent des frissons. Et de la force. Ses paroles, elle les avait prononcées dans son discours final à la suite de l'adoption définitive de la loi. Elles s'adressaient directement à la communauté LGBT, violentée comme jamais depuis des mois. Pour beaucoup, elles résonnent encore fortement : « Si vous êtes pris de désespérance, balayez tout cela. […] Gardez la tête haute. Vous n'avez rien à vous reprocher. » Et, de conclure, comme à son habitude, sur une citation. De Nietzsche en l'occurrence : «Les vérités tuent, celles que l'on tait deviennent vénéneuses.»
Dix ans plus tard, ils et elles sont nombreux·euses à avoir sauté le pas. Pour le meilleur et pour le queer. Que les hétéros se rassurent, ils et elles divorcent aussi. Dix ans plus tard, après des années d'attente, une autre loi majeure a fini par voir le jour : la PMA pour toutes. Il était temps… Les gays et les lesbiennes forment désormais bel et bien des foyers, des familles comme les autres.Reste qu'accéder à la PMA pour les homosexuelles et les femmes célibataires est encore une galère sans nom. Trop de demandes, pas assez de donneurs ni d'infrastructures pour permettre aux femmes d'y parvenir vraiment. Depuis que la loi est passée, en août 2021, seuls vingt et un bébés ont vu le jour de cette manière. C'est peu, si peu… Il est urgent de passer la seconde pour que toutes celles qui le désirent puissent vivre la parentalité. Là encore, pour le meilleur et pour le pire ![-]
Citer du Taubira dans le texte fait toujours zizir. Alors, pourquoi se priver ? Faut dire que l'occasion est trop belle. Dans Causette, ce mois-ci, c'est chapeau pointu et cotillons arc-en-ciel pour tout le monde. Car, oui, c'est avec une joie non dissimulée que nous fêtons l'anniv du mariage pour tous et toutes. Dix ans, déjà…
Si aujourd'hui, en France, l'alliance de deux personnes de même sexe ne semble plus heurter grand monde et si, comme ...[+]

MARIAGE ; HOMOPARENTALITÉ ; HISTOIRE ; LGBTQIA+ ; DROIT ; PROCREATION MEDICALEMENT ASSISTEE ; LEGISLATION

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y
- n° 143 - 99 p.
Cote : P 200
Peut-être allez-vous penser que nous sommes un peu obsessionnel·les et, soyons honnêtes, vous n'auriez pas tout à fait tort. Après notre dernière couv' sur les soignant·es, qui semble vous avoir bien intéressé·es, voilà que Causette revient en force ce mois-ci avec un dossier sur les Ehpad. Bah oui, ma bonne dame, mais que voulez-vous, c'est pas de notre faute si les sujets qui agitent notre société ces temps-ci sont liés au care1 et que ce care est massivement pris en charge par… les femmes, pardi ! On aimerait bien que ce soit moins genré, cette affaire-là, d'ailleurs, pour sortir de la boucle infernale qui se mord la queue (si l'on peut dire…) : métier du soin = métier féminin = métier sous-valorisé et sous-payé = métier féminin. Mais pour l'instant, force est de constater qu'on en est loin. BREF. Ces dernières années, les Ehpad ont largement occupé l'actualité. C'est à l'occasion de la crise du Covid-19 que l'on a pris la mesure du rôle de ces établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Jusque-là, on avait planqué ces lieux de (fin de) vie sous le tapis. On ne voulait pas regarder la mort en face. Mais alors que la pandémie bloquait le pays et que nos ancien·nes étaient brutalement coupé·es de leurs proches, on s'est rappelé qu'ils et elles existaient. Et l'on a applaudi les femmes et les hommes, soudainement essentiel·les, qui prennent soin d'elles et d'eux à notre place, toute l'année. Ces soignant·es qui se sont retrouvé·es en première ligne. Parfois, pour certain·es, au péril de leur vie. La plupart y sont allé·es avec vocation et détermination. Trop attaché·es à leur métier et à nos aîné·es. Il ne faudrait pas l'oublier. Et puis, l'enquête du journaliste Victor Castanet, Les Fossoyeurs, couronnée par le prix Albert Londres, a révélé en 2022 la maltraitance et les détournements d'argent public du gestionnaire d'Ehpad Orpea. Un scandale, pur produit du capitalisme, qui a forcé notre société entière à ouvrir les yeux sur les dysfonctionnements de la prise en charge de nos aîné·es. Et sur notre déni collectif quant à la question de la fin de vie. Pourtant, Simone de Beauvoir alertait déjà dans les années 1970 dans son ouvrage La Vieillesse : « Tout le monde le sait : la condition des vieilles gens est aujourd'hui scandaleuse. » Il est urgent, près de cinquante ans plus tard, de prendre ce sujet à bras-le-corps… Et d'imaginer des façons de mieux vieillir. Entre vieilles dames indignes, en coloc' avec des enfants, entre personnes LGBTQIA+ ou dans une maison chats friendly… Les propositions sont ouvertes.[-]
Peut-être allez-vous penser que nous sommes un peu obsessionnel·les et, soyons honnêtes, vous n'auriez pas tout à fait tort. Après notre dernière couv' sur les soignant·es, qui semble vous avoir bien intéressé·es, voilà que Causette revient en force ce mois-ci avec un dossier sur les Ehpad. Bah oui, ma bonne dame, mais que voulez-vous, c'est pas de notre faute si les sujets qui agitent notre société ces temps-ci sont liés au care1 et que ce care ...[+]

VIOLENCE INSTITUTIONNELLE ; PERSONNE ÂGEE ; POLITIQUE DE LA SANTE ; CARE ; POLITIQUE SOCIALE ; MALTRAITANCE ; STRUCTURE DE SOINS

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y
- n° 142 - 98 p.
Cote : P 200
Ce matin-là, elle boit son café, les yeux dans le vague, la tête à l'envers. Encore une nuit de garde qui décalque. Les cheveux relevés en chignon, n'importe comment. Ça fait bien longtemps qu'elle ne les a pas détachés. Pas pratique. Les néons et les murs verts de l'hôpital n'arrangent pas son teint blafard et les cernes sous ses yeux. D'ailleurs, c'est quand la dernière fois qu'elle a vu son visage sans cernes dans le miroir ?
Une fois encore, cette nuit, elle a tiré sur la corde, paré au plus pressé, explosé ses horaires, couru d'une chambre à l'autre. Une fois de plus, elle n'a pas pu prendre le temps d'écouter la dame de la chambre 241. Elle ne se plaint pas beaucoup pourtant, la vieille. Elle n'ose même pas, la pauvre. Elle n'a pas non plus pu faire le pansement sur la jambe du monsieur à moustache de la 358 avec la délicatesse qu'elle aurait voulu. Quant au petit Joseph de la 512, avec son crâne d'œuf, elle n'a pas su le rassurer avant la piqûre. Elle s'est même impatientée face à ses pleurs. Toujours pas le temps…
Alors voilà. Il est 7 h 32, elle a bossé douze heures d'affilée, à peine le temps de pisser, elle est épuisée. Elle a franchement tout donné, et pourtant, elle culpabilise. Elle n'avait pas signé pour ça, au départ, mince ! Elle pensait qu'elle allait aider les gens. Prendre soin d'eux. C'est bien ça la signification du mot soignant·e, non ? Elle croyait que son métier aurait du sens pour elle. Petite, elle adorait apporter un thé au lit à sa mamie quand elle avait la grippe, consoler son petit cousin quand il avait un chagrin, ou sa camarade de classe qui s'était cassé le bras. Toujours dévouée. Toujours là pour les autres. Alors quand on lui a dit qu'elle pouvait en faire son métier, elle a dit banco !
Mais ça fait presque vingt ans qu'elle exerce. Et soudain, ça n'a plus de sens pour elle, justement. Elle n'a plus les moyens de bien prendre soin. Elle le fait mal, et sans plaisir. Elle se sentirait presque maltraitante avec ses patient·es. Alors, STOP ! Il est 7 h 32. Elle boit son café et, d'un coup, elle sait. Demain, elle ne reviendra pas. Ça la dévaste, mais demain, l'hôpital fera sans elle. Eh oui, une de plus qui raccroche la blouse…
Ce numéro de Causette est dédié à tous·tes les soignant·es qui nous lisent (et aux autres aussi, quand même). Force et courage. On est ensemble.[-]
Ce matin-là, elle boit son café, les yeux dans le vague, la tête à l'envers. Encore une nuit de garde qui décalque. Les cheveux relevés en chignon, n'importe comment. Ça fait bien longtemps qu'elle ne les a pas détachés. Pas pratique. Les néons et les murs verts de l'hôpital n'arrangent pas son teint blafard et les cernes sous ses yeux. D'ailleurs, c'est quand la dernière fois qu'elle a vu son visage sans cernes dans le miroir ?
Une fois encore, ...[+]

SANTE ; POLITIQUE PUBLIQUE ; HOPITAL ; VIOLENCE INSTITUTIONNELLE ; MALTRAITANCE ; STRUCTURE DE SOINS ; POLITIQUE DE LA SANTE

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y
- n° 141 - 98 p.
Cote : P 200
16 La badass du mois : Marlene Engelhorn
17 Décryptage : Sans-papiers : vers le droit au travail ?
18 L'essai coup de poing : Pour une écologie pirate
19 L'interview : Nora Fraisse
20 Le coup de gueule de... Myriam Michel
22 Autour du monde : Iran : l'espoir est-il possible ?
24 Débat : PMA : faut-il autoriser le diagnostic des DPI-A ?
28 BD écolo : WTF?! L'eau d'iceberg
30 Actu environnement : Huile de friture : ça carbure enfin !
32 Dr Kpote : Concours de pignoufs
34 En couv : Face à la télé poubelle, ces médias qui élèvent le débat
42 Étranger : Ukraine : accoucher sous les bombes
50 Portrait : Sikou Niakate, les tripes sur la table
54 On en cause : Festival d'Angoulême : le bullodrome de Causette
58 Reportage : Chorales féministes : haut les chœurs
66 Sport : Femmes en montagne, toujours plus hautes Julia Simon, la sportive du mois
68 Nos sous : Placements verts : gare à l'intox
70 Au boulot : Valérie Tanfin, plumassière
72 Corps : Sécheresse vaginale : souffre ou paye
74 Parentalité : Ados : le dossier de l'écran
77 Parent2 : By the Soulce
78 Sexualité : Un cunni, une clope et au lit
80 Expo : Minorité visible
81 Cinéma : L'interview : Stéphane Freiss pour Tu choisiras la vie
95 Jeux : Les animots croisés d'Auguste Derrière et Prunelle Demézieux
96 Histoire : Roberta Findlay, la pionnière du porno trash
98 Cette année-là[-]
16 La badass du mois : Marlene Engelhorn
17 Décryptage : Sans-papiers : vers le droit au travail ?
18 L'essai coup de poing : Pour une écologie pirate
19 L'interview : Nora Fraisse
20 Le coup de gueule de... Myriam Michel
22 Autour du monde : Iran : l'espoir est-il possible ?
24 Débat : PMA : faut-il autoriser le diagnostic des DPI-A ?
28 BD écolo : WTF?! L'eau d'iceberg
30 Actu environnement : Huile de friture : ça carbure enfin !
32 Dr Kpote : ...[+]

SORORITE ; ART & CULTURE ; FEMINISME ; MILITANTISME

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y
- n° 140 - 99 p.
Cote : P 200
Rarement les jeunes femmes d'aujourd'hui auront autant célébré leurs aînées. La nobelisation d'Annie Ernaux a entraîné derrière elle des cohortes de vingtenaires et trentenaires passionnées, pressées de la lire ou de la relire. Lors des débats autour du film Annie Colère sur les militantes du MLAC * dans les années 1970 (voir Causette de décembre), les salles obscures étaient pleines de jeunes curieux·euses. Même constat dans la salle de spectacle (comble !) où nous avons vu Une farouche liberté, sur Gisèle Halimi. Voilà un peu plus de deux ans que la célèbre avocate s'en est allée. Ses combats pour les droits des femmes, des homosexuel·les ou pour la libération de l'Algérie sont retracés dans des livres, en bande dessinée ou sur scène. Les batailles de cette grande figure du féminisme et de l'anticolonialisme résonnent comme jamais avec l'actualité et les préoccupations d'aujourd'hui. Alors, qu'attend-on pour faire d'elle la septième femme à entrer au Panthéon, aux côtés de Joséphine Baker et Simone Veil ? Les associations féministes le réclament depuis 2020. L'historien Benjamin Stora a émis l'idée dans son rapport rendu au gouvernement en 2021. Olivier Faure l'a remise sur la table en juin 2022, au moment où la Cour suprême américaine est revenue sur l'arrêt Roe vs Wade. Tout comme soixante-seize député·es de la majorité, le 25 novembre, à l'occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes.
La panthéonisation est un processus long et fastidieux aux enjeux multiples. Mais en attendant une issue heureuse et plus que jamais légitime, nous, femmes de ce pays concernées par les droits des femmes, serions heureuses, a minima, de voir advenir l'hommage national promis par le chef de l'État. En 2023 ?[-]
Rarement les jeunes femmes d'aujourd'hui auront autant célébré leurs aînées. La nobelisation d'Annie Ernaux a entraîné derrière elle des cohortes de vingtenaires et trentenaires passionnées, pressées de la lire ou de la relire. Lors des débats autour du film Annie Colère sur les militantes du MLAC * dans les années 1970 (voir Causette de décembre), les salles obscures étaient pleines de jeunes curieux·euses. Même constat dans la salle de ...[+]

GISELE HALIMI ; LUTTE FEMINISTE ; PARITE ; IMAGE DES FEMMES

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- n° 139 - 99 p.
Cote : P 200
ENGAGÉE, CULOTTÉE, HABITÉE | Dans "Annie Colère", en salles le 30/11/2022, elle incarne une femme qui se retrouve au cœur du combat pour la légalisation de l'avortement dans les années 70. Cinéma, féminisme, notoriété, éco-anxiété, désobéissance civile, on a parlé de tout avec Laure Calamy !

AVORTEMENT ; CINEMA ; MLAC

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- n° 138 - 99 p.
Cote : P 200
Je ne suis pas misandre, j'ai un très bon ami homme. Mais force est de constater que ce numéro que vous vous apprêtez à découvrir, petit·es chanceux·ses que vous êtes, est entièrement consacré à célébrer l'incroyable force des femmes. C'est pas nous, c'est elles. Et l'actu aussi. Déjà, pardon, mais petit mémo : novembre, c'est le mois de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (le 25). Donc, on ne sait pas, vous, mais de notre côté, on commence déjà à préparer les pancartes et à repasser nos tee-shirts violets pour la marche #NousToutes. À vos agendas, cette année, elle aura lieu le 19 novembre. On se voit là-bas ? Pour honorer cette journée si importante, nous vous proposons une magnifique enquête sur la sororité qui peut naître entre les femmes quand elles se découvrent covictimes d'un même agresseur. Le lien, la solidarité, l'amour même qui se forme parfois entre elles, est d'une force sans pareille. Comment, non plus, ne pas mettre à l'honneur la grande Annie Ernaux ? Madame la « Nobelle » ! Celle qui, grâce à son œuvre, a guidé, accompagné, libéré tant de femmes. On aurait bien publié un papier pour défendre ces pauvres bonshommes qu'on empêche de faire leurs barbecues pépouze, mais finalement, on a préféré rendre hommage aux femmes iraniennes qui se battent pour leur liberté au péril de leur vie, aux Américaines qui luttent pour le droit à l'IVG et aux Brésiliennes qui pourraient faire perdre ce gros macho de Bolsonaro. Ah oui, et comme si ça suffisait pas, on a tendu le micro à Corinne Masiero. Et pas qu'un peu. Car quoi de mieux, en ces temps de crise globale, que d'écouter l'actrice la plus vénère et la plus sans filtre du cinéma français ? Vous verrez, ça décrasse. Ah mais si, on a laissé un peu de place aux hommes ! Page 44, on vous raconte pourquoi ils font trop de bruit ! Allez, on blague, les mecs ! On sait que, grâce à vos sœurs, vos mères, vos compagnes, vous nous lisez. Et que grâce à cette saine lecture, vous saurez vous réjouir qu'en ce mois de novembre, nous laissions toute la place aux femmes.
Bon 25 novembre à tous·tes ! Et see you en manif, les gars ![-]
Je ne suis pas misandre, j'ai un très bon ami homme. Mais force est de constater que ce numéro que vous vous apprêtez à découvrir, petit·es chanceux·ses que vous êtes, est entièrement consacré à célébrer l'incroyable force des femmes. C'est pas nous, c'est elles. Et l'actu aussi. Déjà, pardon, mais petit mémo : novembre, c'est le mois de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (le 25). Donc, on ne sait pas, ...[+]

MOUVEMENT DE FEMMES ; LUTTE FEMINISTE ; AVORTEMENT ; ETATS-UNIS ; VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

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y
- n° 137 - 99 p.
Cote : P 200
Et si la cinquième vague féministe était celle de la tendresse ? Si, après la colère, bien légitime, la révolte absolument nécessaire, l'indignation totalement salutaire, la dénonciation publique carrément indispensable, le temps de la douceur était venu ? C'est, sans qu'elles se soient vraiment consultées, ce que formulent certaines féministes aujourd'hui. Victoire Tuaillon, dans son podcast Le Cœur sur la table, en appelle à une révolution romantique. Et fait le pari que réinventer nos relations amoureuses, nos liens avec nos ami·es, nos parent·es et nos amant·es pourrait bien être une piste pour changer le monde. Et, peut-être, en finir avec le patriarcat. Dans Cher Connard, Virginie Despentes, qui, comme chacun sait, n'a pas de problème avec la violence en général, propose, elle aussi, une alternative à la colère. Son récit post-#MeToo est un hymne à l'amitié, aux vertus du dialogue et une ode à la réconciliation entre hommes et femmes, mais aussi au sein des milieux militants eux-mêmes, trop souvent organisés en « cercle de snipeuses consanguines ». On le sait aussi, Despentes a souvent un coup d'avance. Alors que l'une des plus radicales de nos représentantes fasse le pari de la tendresse pour le futur ouvre des perspectives bien lumineuses qu'il fait plaisir d'embrasser. Une autre de nos ambassadrices, et pas des moindres elle non plus, en arrive à la même conclusion. Lauren Bastide, journaliste et créatrice du fameux podcast La Poudre, publie ces jours-ci Futur·es, comment le féminisme peut sauver le monde, dans lequel elle émet l'hypothèse – et même le souhait – que la douceur nous permette de nous réparer mais aussi et surtout de faire avancer le combat. Infatigable observatrice de nos révolutions féministes, elle est l'une des voix qui comptent en France sur ce sujet. Alors, l'entendre nous parler du futur de nos luttes nous semblait incontournable. Car enfin, comme le chantait Bourvil dans cette chanson qui – et ce n'est pas un hasard – a connu une seconde jeunesse durant ce moment d'effondrement collectif que fut la pandémie de Covid : « Vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas »… Et c'est précisément parce que l'épuisement est massif et l'horizon bien orageux que, plus que jamais, cette tendresse semble nécessaire.[-]
Et si la cinquième vague féministe était celle de la tendresse ? Si, après la colère, bien légitime, la révolte absolument nécessaire, l'indignation totalement salutaire, la dénonciation publique carrément indispensable, le temps de la douceur était venu ? C'est, sans qu'elles se soient vraiment consultées, ce que formulent certaines féministes aujourd'hui. Victoire Tuaillon, dans son podcast Le Cœur sur la table, en appelle à une révolution ...[+]

ECOFEMINISME ; CARE

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- n° 136 - 99 p.
Cote : P 200
Okayyy. On ne va pas se raconter de salades (vertes), le bilan de l'été que nous venons de passer est moyennement positif. Ceci est une formule aimable pour préserver notre santé mentale et ne pas dire qu'on a touché le fond. Canicules, incendies, inondations, sécheresse, un petit avant-goût bien sympathique du désastre annoncé depuis environ 150 000 ANS par le Giec, put* de bor* de m**** ! Pardon. Mais ça soulage.
Bon, une fois qu'on a dit ça, à part la perspective de foutre le feu au Jet-Ski de Macron et partir vivre sur un îlot en Islande, c'est le sentiment d'impuissance qui domine. Tandis que l'écoanxiété gagne un peu plus de terrain chaque jour. Nous, on se casse l'arrière-train à faire notre compost, alors que les moucherons, c'est trop relou, à sacrifier nos saucisses au barbeuc et nos vacances en Crète pour ne pas plomber nos bilans carbone, à garder tous nos pots de moutarde (ah non, pas de moutarde…), de confiture donc, pour aller les remplir de boulgour en vrac. Et pendant ce temps-là, au mois de juillet, selon le compte Twitter @i_fly_Bernard, les six jets privés de grands groupes français (Arnault, Artémis, Bolloré, Bouygues et Decaux) auraient effectué cinquante-trois vols et émis 520 tonnes de CO2, soit l'équivalent des émissions d'un·e Français·e moyen·ne pendant cinquante-deux ans. À ce niveau-là, c'est même plus que ça pique, ça brûle. Et ça décourage. On en viendrait presque à se demander si nos efforts individuels ont un sens face au manque d'action collective et politique. Et si on n'enverrait pas valser la culpabilité et le syndrome de la bonne élève (lire le « Lance-flammes » de Fiona Schmidt page 8)… La tentation est grande de lâcher l'affaire et d'attendre la fin du monde en profitant du jet de Bolloré.
Dans ces moments de découragement, on peut également essayer de se raccrocher
à quelques lueurs d'espoir. Selon une étude du cabinet Carbone 4, environ un quart du chemin à réaliser peut être fourni par des efforts individuels. On peut voir le verre à moitié vide, en se disant que les trois quarts du boulot ne relèvent pas de nous, alors à quoi bon ? On peut aussi se dire qu'un quart du taf, c'est non négligeable. Et que l'idée d'assumer sa part du boulot peut faire sens pour soi et même soigner un petit peu notre écoanxiété. Il est aussi possible de lire notre fournée de Quiches « spécial Canicule » (page 10), car, à ce stade, on n'a pas trouvé mieux que le rire pour dénoncer les pratiques absurdes. Mais encore notre reportage auprès des jeunes guerrier·ères de l'isolation qui bloquent le périph pour exiger la restauration thermique des bâtiments (page 18). Ou celui sur un collectif d'habitants de l'île de Sein qui se battent contre vents et marées depuis des années pour une autonomie énergétique (page 58). L'espoir, la solidarité et l'action sont nos seuls leviers. Saisissons-les ![-]
Okayyy. On ne va pas se raconter de salades (vertes), le bilan de l'été que nous venons de passer est moyennement positif. Ceci est une formule aimable pour préserver notre santé mentale et ne pas dire qu'on a touché le fond. Canicules, incendies, inondations, sécheresse, un petit avant-goût bien sympathique du désastre annoncé depuis environ 150 000 ANS par le Giec, put* de bor* de m**** ! Pardon. Mais ça soulage.
Bon, une fois qu'on a dit ça, ...[+]

FAMILLE RECOMPOSEE ; VIE FAMILIALE ET RELATIONNELLE ; SÉPARATION DU COUPLE ; IMAGE DE LA FEMME DANS L'ART

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- n° 131
Cote : P 200
Sarah Durocher, coprésidente du Planning familial et cosignataire de la tribune lancée par la fondation des femmes, le 5 février 2022 dans le JDD

SARAH DUROCHER ; PLANNING FAMILIAL

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