La région Île-de-France est la région métropolitaine la plus touchée par l'épidémie du VIH, avec d'importantes disparités infrarégionales et départementales. Elle concentre également une proportion importante d'hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) particulièrement touchés par le VIH. Dans l'optique d'objectiver la possible fin des contaminations par le VIH en 2030 en Île-de-France, cet article propose d'identifier les facteurs sociaux et territoriaux du recours au dépistage VIH et d'usage de la PrEP des HSH selon le lieu de résidence en Île-de-France. [-]

Avec 5,5 millions de franciliennes, plus de la moitié de sa population,l'Ile-de-France est une des régions les plus féminisées de France. Le dynamisme dont font preuve les femmes de la région trouve un écho emblématique dans la part croissante qu'elles prennent dans la vie politique,économique,sociale et culturelle de notre région.L'Ile-de-france connaît le taux d'activité féminine le plus élevé parmi les régions françaises et peut se prévaloir depuis quelques années d'un taux de fécondité sensiblement supérieur à la moyenne nationale.Ce sont là autant de signes d'une évolution en profondeur dont le recensement de 1990 avait fait apparaître les grandes lignes.[-]

En 2018, 224 338 IVG ont été réalisées en France, chiffre qui est relativement stable depuis plusieurs années. Toutefois près de quarante-cinq ans après la dépénalisation de l'avortement, la presse, des rapports institutionnels ou encre des association font état des difficultés que les femmes rencontrent encore aujourd'hui lorsqu'elles cherchent à faire une IVG. Clauses de consciences des médecins, secrétariats injoignables, propose désobligeants et décourageants du personnel de santé, lobbys anti-IVG ou encore plannings surchargés empêchant la prise de rdv : tels sont les exemples d'entraves à l'avortement que l'on entend régulièrement. Mais qu'en est-il réellement ? Le PF d'IDF a voulu, par le biais d'une enquête, dresser un panorama de l'accès à l'IVG en région francilienne en 2019. Nous avons réalisé un important travail de contextualisation en vue de comprendre le cadre dans lequel l'enquête a été menée : cadre juridique de l'IVG, méthodes, chiffres de 2018, dysfonctionnements, mesures mises en place en IDF et Numéro vert national.[-]

Les inégalités entre les femmes et les hommes existent dans tous les territoires, mais sont plus fortes dans les territoires ruraux : les femmes rencontrent des difficultés dans leur mobilité, leur accès aux soins, particulièrement concernant la santé sexuelle et reproductive. L'offre de formation en ruralité est moins développée et peu mixte. Une fois en poste, les femmes sont plus éloignées de leur lieu de travail, ce qui génère des difficultés d'articulation des temps de vie. Enfin, en politique, en l'absence d'obligation de parité dans les communes de moins de 1000 habitant-e-s (62% des communes rurales d'Île-de-France) et dans les intercommunalités, les femmes y sont sous-représentées. Sur 43 intercommunalités rurales, 3 sont présidées par des femmes, et 3 ont des exécutifs composés à 100 % d'hommes. Il n'y a que 21,9% de femmes vice-présidentes dans ces intercommunalités.
Le rapport propose des solutions pour s'assurer de l'égalité entre les femmes et les hommes sur tous les territoires selon 4 axes :
- Améliorer la connaissance des besoins des femmes en milieu rural en généralisant les statistiques sexuées
- Rendre les services publics plus accessibles
- Améliorer les dispositifs d'accès aux droits
- Garantir un égal accès aux fonctions de représentation[-]

L'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est une priorité de santé publique. En Île-de-France, elle se traduit par une politique volontariste de l'Agence régionale de santé (ARS) comme du Conseil régional. L'ARS avait en 2014 mis en place un projet visant à favoriser la réduction des inégalités d'accès à l'IVG (projet FRIDA). En 2017, le plan régional d'accès à l'IVG a pris la suite du projet FRIDA. De même, le Conseil régional a initié plusieurs actions en vue de garantir l'accès à l'IVG et permettre aux femmes d'avoir le choix de la méthode d'IVG à proximité de leur lieu de résidence. En amont de ces projets, un état des lieux sur l'accès à IVG avait été effectué par l'ORS. Le présent rapport permet de mettre à jour les indicateurs relatifs à l'IVG pour les années 2016 - 2017 et d'en visualiser les évolutions.[-]

En janvier 2015, pour les 40 ans de la loi Veil, Marisol Touraine, Ministre des affaires sociales et de la santé, a annoncé la mise en place d'un programme national d'action pour améliorer l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Parmi les différentes mesures, ce programme prévoyait la création d'une Commission sur les données et la connaissance de l'IVG, pilotée par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), afin de coordonner les acteurs pour une meilleure analyse des connaissances sur la pratique de l'IVG en France et le parcours des femmes. Ce rapport présente les résultats des travaux de cette commission.[-]

La pratique des Mutilations Génitales Féminines (MGF) reste un problème français malgré les progrès accomplis depuis les années 1970, et les intervenants en milieu médical jouent un rôle important de prévention. Toutefois, le constat est fait de difficultés persistantes à prendre en charge la question. Cette étude a pour objectif, sur la base d'un état des lieux de la prévention en milieu médical, de trouver des pistes d'amélioration : outils utilisés et contenu. Le but final étant d'éclaircir la place du soignant vis à vis de cette problématique et de faciliter ses interventions. Matériel et méthodes : Une enquête par questionnaires a été réalisée à l'Université de Parakou au Bénin auprès d'étudiants en médecine. Elle cherche à évaluer à travers eux le phénomène de l'excision au Bénin, leur ressenti vis à vis de cette pratique, et de recueillir leur opinion sur la prévention effectuée au Bénin et en Occident pour en tirer des pistes d'amélioration de la prévention transposables en France. Une revue bibliographique et la réalisation d'entretiens auprès de spécialistes français des MGF ont permis d'approfondir ces résultats. Résultats et conclusion : Des analyses effectuées, il ressort qu'une formation plus précise des professionnels sur les MGF est nécessaire. Il convient également d'intégrer davantage les hommes lors des consultations des patientes. Le sujet restant difficile à aborder, une convergence entre actions de communication interpersonnelles et publiques est à rechercher. Face à une argumentation multiforme, dense, et diversement reçue par la population concernée, il convient également de mettre en valeur les arguments médicaux en les explicitant, ainsi que les arguments législatifs non limités à la France. Adopter une posture moins asymétrique avec les patientes ou leur famille et adapter la prise en charge au cas par cas font également partie des bonnes pratiques. [-]

Les professionnel-le-s en contact avec les femmes victimes de violences ne savent pas toujours comment agir pour aider ou orienter les femmes : ils et elles peuvent désormais s'appuyer sur ce kit composé de :
- 1 fiche-réflexe qui rappelle les conseils essentiels pour identifier, rassurer, accompagner et orienter les femmes victimes de violences.
- 1 affiche de sensibilisation qui rappelle les grands principes d'écoute et d'orientation des femmes victimes de violences
- 1 cartographie (www.orientationviolences.hubertine.fr) pour identifier un dispositif associatif spécialisé à proximité afin de répondre aux différents besoins des femmes victimes de violences.[-]

Pour la première fois, des mères, des « daronnes » comme on les appelle dans les quartiers populaires parlent de leur vie de FEMMES, de leurs avortements, de leurs amours, de leurs enfants mais aussi de leurs rêves et de leurs projets ! Pour Rahma, Sabrina, Yamina, Habiba, Zineb et Aline, ces confidences qu'elles livrent avec humour et émotion à Bouchera Azzouz, fille de Rhama et auteur du film tissent le récit de leur combat vers l'émancipation et la liberté. [-]

Au cours des dernières décennies, le voile du silence s'est levé sur la violence conjugale, la parole s'est libérée, la réprobation est devenue unanime. On sait maintenant qu'en amont des coups, les violences verbales et psychologiques constituent l'essentiel des violences au quotidien. Pourtant il reste des complexités à dénouer : comment expliquer que, malgré les transformations de la société et l'émancipation des femmes, la relation de couple puisse encore engendrer la domination absolue d'un partenaire sur l'autre ? Pourquoi, «au nom de l'amour», beaucoup acceptent-elles de leurs partenaires des comportements qu'elles jugent par ailleurs intolérables ? Maryse Jaspard analyse les liens ténus entre violence et passion pour mieux les dissocier. Et explique tous les processus, à la fois intimes et sociétaux, de la violence conjugale «ordinaire» aujourd'hui.[-]

Le MAG Jeunes LGBT est une association loi 1901 qui a pour but d'apporter aux jeunes LGBT âgé-e-s de 15 à 26 ans toutes les opportunités de dialogue afin de mieux vivre et assumer leur orientation sexuelle ou identité de genre, ainsi que de lutter contre les manifestations de rejet, de haine, de violences et de discriminations auxquelles ils/elles pourraient faire face, notamment en luttant contre l'homophobie, la biphobie, la transphobie et le sexisme.[-]

Dans le contexte de la lutte contre les inégalités sociales de santé, et celui plus spécifique de réduction des inégalités entre les femmes et les hommes, l'ORS Île-de-France a souhaité faire un état des lieux de la santé des Franciliennes, afin de mieux souligner leurs spécificités non seulement par rapport aux Franciliens, mais aussi par rapport aux femmes des autres régions. Pour élaborer les politiques publiques, les décideurs nationaux et régionaux s'appuient sur un diagnostic de la situation et des facteurs (freins ou leviers) qui contribuent à promouvoir l'action publique. Cette action publique est dictée aujourd'hui par la volonté politique de réduire les inégalités sociales de santé. C'est l'axe majeur affiché par l'Agence régionale de santé d'Île-de-France dans son plan stratégique du projet régional de santé 2011-2016 [ARS, 2011]. Le Conseil régional d'Île-de-France inscrit plus explicitement la lutte contre les inégalités des femmes dans sa politique, en définissant dans son rapport cadre sur la santé, présenté par Mr. Huchon en septembre 2012, les femmes comme une priorité de sa politique : « Les femmes et les problématiques qui les touchent constituent une priorité affirmée de la Région et le soutien apporté aux femmes, particulièrement en difficulté, est un axe fort de la politique sociale régionale [... ] d'autant que les femmes et les familles monoparentales sont les plus exposées à la pauvreté ».[-]