- n° 349 - p. 20-21
Commentaire de l'article suivant:
"Reasons for pregnancy termination:
Negligence or failure of contraception?"
H. Savonius, P. Pakarinen, L. Sjoberg, P. Kajanoja
Acta Obstet. Gynecol. Scand., 1995, 74, 818-821
Le nombre d'lVG a diminué de moitié en Finlande depuis 20 ans. Il est actuellement de 10 000 par an, ce qui fait que 3 femmes sur 1000 auront une IVG avant 50 ans. Ce chiffre est de 5 en Norvège et au Danemark, et de 6 en Suède. Que peut-on faire pour en diminuer le nombre ?
Les auteurs ont interrogé 200 femmes de 17 à40 ans sollicitant une interruption de grossesse. Ces femmes ont été questionnées sur leur connaissance de la contraception, et les 100 dernières ont été en plus interrogées sur la contraception post-coïtale. On leur a demandé la méthode suivie au moment de la survenue de la grossesse indésirée et la raison de son échec.
La moyenne d'âge est de 26 ans. 49 % étaient primipares, et 36 % avaient eu au moins un avortement. La plupart - 93 % estiment avoir reçu une bonne information sur la contraception et 73 % sur la contraception post-coïtale, bien que seulement 9 d'entre elles l'aient utilisée.
Au moment de la conception, 11 % utilisaient une contraception sure (pilule ou IUD), 63 % une méthode moins sûre: préservatif, spermicides, coïtus interruptus ou méthodes des températures, et 23 % aucune méthode.
D'après les réponses à l'interrogatoire sur les raisons de l'échec, 9 sur 16 des grossesses survenues sous contraceptifs oraux étaient dues à une prise irrégulière ou à de la diarrhée ou des vomissements.
75 % des utilisateurs de condoms avaient eu, soit un présevatif déchiré, soit ayant glissé pendant le rapport, ou utilisé irrégulièrement.
Parmi celles qui n'ont pas utilisé de méthodes contraceptives, 35 % se croyaient stériles, 13 % avaient bu et 31 % ne pensaient pas qu'une grossesse était possible. La principale raison de l'utilisation d'une méthode moins efficace est la peur des effets secondaires.
Quant aux partenaires, lorsqu'ils ont été informés de la grossesse, 85 % étaient d'accord pour l'IVG, 10 % souhaitaient le maintien de la grossesse et 4 % ont insisté pour I'IVG.
En conclusion, les grossesses indésirées ne sont pas dues à un manque d 'information sur la contraception, bien que l'information sur la contraception post- coïtale soit insuffisante. Il semble également qu'elle soit d'accès diffcile spécialement pendant le week-end.
Les échecs ont été plus nombreux avec les cestroprogestatifs qu'avec les stérilets, ce qui est contraire aux statistiques et peut étonner dans un pays où le stérilet est plus employé que la pilule.
Le risque d'lVG itérative dans les 6 ans est de 16 %, d'où la nécessité d'une éducation à la contraception lors de l'IVG.
Au total, si dans 21 % des cas la grossesse doit être considérée comme un échec de la contraception, dans près de 80 % des cas elle est due à une négligence de la femme.
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Negligence or failure of contraception?"
H. Savonius, P. Pakarinen, L. Sjoberg, P. Kajanoja
Acta Obstet. Gynecol. Scand., 1995, 74, 818-821
Le nombre d'lVG a diminué de moitié en Finlande depuis 20 ans. Il est actuellement de 10 000 par an, ce qui fait que 3 femmes sur 1000 auront une IVG avant 50 ans. Ce chiffre est de 5 en Norvège et au Danemark, et de 6 en Suède. Que ...
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